Le choc de Siham Assif
Après un séjour de deux mois aux Etats-Unis, l’actrice Siham Assif est de retour. De ce voyage d’affaires, l’artiste en garde un mauvais souvenir. En réalité un malentendu est né entre Siham et Bachir Skiredj. Ce dernier avait fait appel à elle pour jouer dans son long métrage « Alf Bab ou bab y a lohbab » qui signifie littéralement : Mille portes et portes chers proches ». « Lorsque j’avais lu le scénario au Maroc, le film m’avait plu et j’ai tout de suite accepté d’interpréter le rôle qui m’était proposé », a t-elle déclaré. Mais une fois arrivée aux Etats-Unis pour le tournage, l’optimisme de Siham va vite se transformer en un dégoût. « J’ai eu un choc lorsque j’ai malheureusement découvert le pot-au-feu, le film n’avait rien à voir avec le scénario initial, c’était un véritable micmac ». Et pour couronner le tout, l’artiste affirme que Bachir Skiredj maltraitait son staff composé de trois personnes. « Nous étions uniquement trois à faire ce long-métrage et il se comportait mal avec nous», souligne Siham Assif d’un air triste. Quelques jours après cette expérience avec Bachir Skiredj, l’actrice a fait la rencontre d’un manager. Celui-ci lui propose de jouer dans un film américain. L’actrice ne peut que s’en réjouir. Elle se dit, enfin une lueur d’espoir dans un monde de grisaille.
Mohamed Ismaïl change de créneau
Le réalisateur Mohamed Ismaïl prépare un long-métrage pour le cinéma. Le cinéaste promet pas mal de surprises. A retenir surtout l’abandon du thème devenu presque le credo de Mohammed Ismaïl. On l’aura deviné, il s’agit bel et bien de l’immigration. Après s’être vu refusé la subvention du fonds d’aide au soutien cinématographique au titre de l’année 2005-2006 pour son long-métrage, le réalisateur a décidé de changer de créneau. « Je vais m’éloigner des sujets sur l’immigration, mon prochain long-métrage sera complètement différent des précédents », a-t-il confié à ALM. Aujourd’hui, Mohamed Ismaïl est en phase d’écriture du scénario. Mais avant de se consacrer à ce travail, le réalisateur venait tout juste de terminer le tournage de son téléfilm « Pourquoi pas » produit par 2M. Ce film dont le scénario est écrit par Bensalem Himmich met en scène les acteurs Rachid El Ouali, Amina Rachid ainsi que Farid Reguragui pour ne citer que ceux-là.
Mohamed Ataallah dans une nouvelle vague
L’artiste-peintre Mohamed Ataalah s’est installé à Marrakech. Certains diront que cette ville l’aurait même très bien inspiré jusqu’au point qu’il ne veuille plus retourner en France le pays où il a passé le plus clair de son temps. « Depuis mon arrivée au Maroc, je travaille comme un fou», déclare l’artiste. Ces propos donnent une idée sur le rythme de création de Mohamed Ataalah. Après son exposition en décembre 2005 à la Galerie bleue de Marrakech, l’artiste s’est mis à produire de nouvelles œuvres. Une sorte de rupture avec les géométries qui rappellent un tant soit peu le zellige marocain. « J’ai préparé des travaux récents, qui j’espère créeront une petite surprise », souligne Ataalah. La prochaine exposition aura lieu du 15 juillet au 15 août dans une galerie privée de Rabat.
Mondial 2006 : Pelé dans le maillot d’un consultant
La légende brésilienne du football Pelé sera l’un des consultants de la chaîne de télévision publique allemande ZDF lors du Mondial-2006 (9 juin-9 juillet) en Allemagne , a annoncé mercredi ZDF à Hambourg (nord). Pelé rejoint dans l’équipe de consultants de la chaîne publique ZDF Franz Beckenbauer, président du comité d’organisation et ancien coéquipier du Brésilien du Cosmos de New York à la fin des années 70. "Pelé ne regardera et ne s’intéressera pas qu’aux rencontres du Brésil ", a indiqué ZDF dans un communiqué. Outre Pelé, triple vainqueur de la Coupe du monde (1958, 1962 et 1970), et Beckenbauer, l’équipe de consultants de ZDF sera composée de l’entraîneur de Mayence (1re div. allemande) Jürgen Klopp, et de l’ancien arbitre suisse Urs Meier. ZDF diffusera 48 des 64 rencontres de la Coupe du monde, dont le match d’ouverture, la finale et les rencontres de l’équipe d’Allemagne.
Ali Essafi fusionne avec Hakim Belabbés
Les réalisateurs Ali Essafi et Hakim Belabbés viennent de créer une boîte de production basée à Casablanca. Les deux cinéastes attendent l’agrément du Centre cinématographique marocain pour ouvrir officiellement les portes. Cette boîte de prod se veut une sorte de plate-forme pour créer une synergie entre les différentes villes du Royaume. « Nous voulons attirer aussi bien les réalisateurs des grandes villes que d’autres jeunes talents dans des villages » déclare Ali Essafi. Et d’ajouter : «C’est une plate-forme pour aider les jeunes compétences à développer leurs techniques cinématographiques et à évoluer dans une bonne atmosphère ». Ali Essafi se rendra les 28 et 29 avril à New York pour encadrer la phase II de l’équipe de l’atelier « Marrakech-Tribeca». Le cinéaste présentera également son film documentaire «Ouarzazatte-movie».