Les films de Ahed Bensouda à New York
Le réalisateur Mohamed Ahed Bensouda est aux anges. Ses deux courts-métrages «R’da» et «Vitrine» ont été sélectionnés pour participer à la 14ème édition du Festival de la diaspora africaine à New York. Quelques mois auparavant ses films étaient en tournée en Amérique du Nord et ils ont été projetés dans un festival à Sao Paulo au Brésil. Ahed Bensouda qui réside actuellement en France compte à son actif près de neuf courts-métrages. Ahed Bensouda considère les courts-métrages comme étant un véritable genre en soi. «Contrairement à d’autres cinéastes, je pense que les courts-métrages ne sont pas simplement une passerelle pour balancer dans les longs-métrages, c’est un genre à part entière qui possède ses propres règles» avait-il déclaré à ALM. Chez Ahed Bensouda, tout réside dans l’art de séduire en étant différent des autres.
Ça tourne pour Roschdy Zem
Le film "Mauvaise foi", premier long-métrage du Marocain Roschdy Zem en tant que réalisateur, sortira en salles le 6 décembre prochain après une année de tournage. Ce film réunit, outre Roschdy Zem, Cécile de France et Pascal Elbé, qui a co-écrit avec lui et Agnès De Sacy le script de cette comédie. Roschdy Zem et Cécile de France incarneront Ismaïl et Clara, un jeune couple heureux. Lui est professeur de musique qui déteste prendre des décisions tandis qu’elle, d’un tempérament plus fort, travaille comme psychomotricienne. Un matin, Clara va découvrir qu’elle est enceinte d’Ismaïl. C’est la plus belle chose qui aurait pu leur arriver. Malheureusement, la situation va se compliquer au moment des présentations aux familles respectives car celle d’Ismaïl est de confession musulmane et celle de Clara, juive ashkénaze.
Le comédien marocain s’est illustré notamment dans "Indigènes" où il a eu avec Jamel Debbouze, Samy Naceri et Sami Bouajila un Prix d’interprétation collectif au dernier Festival de Cannes, et avait incarné le rôle principal dans le film "Un camping à la ferme" de Jean-Pierre Sinapi, projeté en juillet dernier sur les écrans parisiens.
Le standing up de Othman Mekouar
Le réalisateur en herbe Othman Mékouar sera de nouveau sur scène. Il se produira le 16 octobre à l’Institut français de Meknès. Othman révélé au public à travers son court-métrage « 48 heures » projeté lors du dernier Festival national du film à Tanger multiplie les spectacles. Ce court-métrage de 7 minutes, relate l’histoire d’un jeune réalisateur entamant les démarches nécessaires pour la production de son film. Cette histoire n’a presque rien d’une fiction puisqu’elle met en scène de «vraies gens», comme l’ aime à le préciser Othmane Mékouar. Après avoir projeté son premier one-man-show « Othman Up », Othman revient à la charge et présente ses performances intitulées « Stand Up ». Un micro à la main, Othman va raconter sa journée, son enfance, son adolescence, ses rêves et ses délires. Cette expérience est différente de celle du one-man-show puisqu’il va revenir sur sa vie et ses interrogations. Sans faire de l’humour. Une performance unique en son genre pour Othman.