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Pr Wiam El Khattabi offre une vraie leçon de vie

© D.R

Dans son premier roman au titre poétique

Le premier roman du professeur Wiam El Khattabi vient de paraître chez les Éditions Orion. Intitulé «Ingratitude Ô travail», ce livre, de 140 pages, est, selon les Editions, «un véritable coup de force aussi bien sur le plan de la narration que de la profondeur du récit».
Comme le met en avant la maison d’édition, cette histoire de travail et d’ingratitude semble se déployer au-delà du labeur devenant harassant et de l’ingratitude muée en incapacité d’accepter un état de fait. Ce désordre établi doit, d’une manière ou d’une autre, cesser, céder la place à quelque chose de plus vivant, donner corps à quelque chose de plus vivace. «C’est dans cette approche que le roman de Wiam El Khattabi devient une grande leçon de vie. D’abord un acte de conscience suivi d’une riposte de résistance. Ensuite, la détermination de ne pas céder un iota de son âme à ce qui l’use.

Enfin, il y a le cheminement intérieur qui enclenche une autre manière de voir le monde et de l’appréhender avec ses absurdités, ses aberrations et ses non-sens», détaillent les Editions.
En roman d’éveil, «Ingratitude Ô travail», dont le titre est poétique bien qu’il aborde une réalité imposante, surprend, selon la même source, par son rythme qui prend aux tripes. «Une succession de phrases, presque scandées, comme dans un cantique religieux, avec cette boucle qui tourne, dans un élan giratoire, pour nous rapprocher à chaque page du centre de gravité de ce texte : le désir de liberté», enchaîne la maison d’édition qui précise que Wiam El Khattabi vient du monde de la médecine. Elle livre ici un récit à la fois maîtrisé dans la narration que dans la profondeur des caractères. Un tissage romanesque qui définit sa propre technicité, basée d’abord sur une démarche qui puise dans l’éclatement sa force de convergence vers une porte ouverte sur tous les possibles.

La liberté prend forme et épouse les contours d’une écriture qui s’inscrit elle aussi dans le refus de céder à l’ordre établi. «Pourtant, d’un bout à l’autre, le roman tient sa procession comme un rite qui s’accomplit au gré de l’enchantement des phrases. Celles-ci suivent des sinuosités profondes qui servent d’ancrage à cette histoire qui va de l’obscurité vers la lumière. La lumière de voir. La lumière ouverte sur le ciel. La lumière finale qui fait barrage devant les ombres, celles du passé, celles de la mémoire, celles du doute. Enfin, la lumière qui dit l’amour», exalte la même source.

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