Destiné aux artistes francophones et ouvert à toutes les disciplines
Les artistes francophones sont invités à proposer leurs candidatures à la 9ème édition du programme de résidence artistique de l’Institut français du Maroc (IFM) pour 2021. Initié en 2012, ce programme ouvert jusqu’au 15 août concerne, selon les initiateurs, les sites d’Agadir, Tétouan, Casablanca, Fès, Kénitra, Meknès, Oujda et Tanger. «Destiné aux artistes francophones et ouvert à toutes les disciplines artistiques, le programme agit au service de la création contemporaine, d’une coopération culturelle étroite avec le Maroc et de la rencontre privilégiée avec les publics de l’IFM au travers des restitutions et ateliers prévus à l’issue des résidences», indique l’IFM.
En effet, une première sélection des dossiers de candidature est effectuée par un jury professionnel. Les projets font ensuite l’objet d’une seconde sélection par les sites sollicités pour s’assurer de la bonne adéquation avec le contexte local. La durée maximale des résidences n’excède généralement pas 3 semaines.
Le transport ainsi que l’hébergement sont pris en charge pendant toute la durée du séjour. Les temps d’accueil en résidence sont définis sur proposition des artistes en relation avec leur projet et selon la disponibilité du lieu sollicité. Le programme de résidence de l’Institut français du Maroc offre avant tout une prestation d’accueil de qualité, explique-t-on. Notons que ce programme de résidence est proposé dans le cadre de la mission de coopération culturelle de l’IFM.
Une attention particulière est accordée à la capacité des artistes à s’enrichir de leur environnement, à partager leurs savoirs et savoir-faire. «L’artiste pourra imaginer des rencontres avec les acteurs culturels locaux et/ou des publics spécifiques durant le temps de résidence. A l’issue du temps de création, une restitution publique de format libre sera organisée avec l’artiste». Pour rappel, 20 projets ont été sélectionnés pour 2020 à l’issue de la commission de sélection des résidences de l’IFM.
Parmi lesquels, «Les invisibles», 4ème pièce de théâtre de Hicham Lasri, Danse D-illusion de la compagnie Dyptik, projet littérature et radio Lecture électrique de Laurie Bellanca et projet de danse Sguillada de Caroline Salvi.