Le dernier film du réalisateur Rabii El Jawhari, «Siga», a été projeté vendredi soir en avant-première, au Cinéma Renaissance de Rabat avec une salle obscure qui a agréablement affiché compler, faisant diluer le spectre de la Covid-19 et ses répercussions.
Cette séance de projection, organisée en partenariat avec l’association «Forum Rabat» qui se dédie à la culture et l’art, a connu la présence d’une pléiade d’artistes, de réalisateurs et de producteurs nationaux et internationaux. «Siga» est un projet de cœur qui aborde la question de l’intégrité territoriale du Maroc, et l’attachement inébranlable du peuple marocain à l’unité nationale, a déclaré Rabii El Jawhar dans un mot de circonstance avant la projection du film. En outre, «le film rejette la propagande coloniale visant à séparer les peuples du Sahara marocain de leurs ancêtres idrissides», a-t-il affirmé. Le tournage de cette auto-production a commencé juste après la levée du confinement, a souligné M. El Jawhari, ajoutant que c’est un film 100% national, avec notamment une équipe de tournage, de production et technique marocaine. «Le film est un drame inspiré de l’histoire réelle d’Abdellah Lamani, un civil qui fut séquestré durant 23 ans et a subi les pires tortures dans les camps de Tindouf contrôlés par les milices du polisario», a précisé le réalisateur. Il a également fait savoir que la diversité des dialectes marocains et sa richesse patrimoniale et culturelle ancestrale sont appuyés par des faits historiques qui enrichissent le film.














