Culture

Projeté dans le cadre du 24ème FNF de Tanger : «Kissat Wafaa», un film sur LE calvaire des prisonniers dans les geôles du Polisario

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Ce long-métrage permet au public de s’approcher de la réalité de l’atrocité des crimes commis par les miliciens du Polisario dans les lieux de détention et décrire ainsi les malheurs et les souffrances endurées, depuis de longues décennies, par des détenus marocains et de leurs familles.

Le nouveau film de Abdelali Tahiri, «Kissat Wafaa», vient d’être présenté, samedi 19 octobre, en présence des critiques de cinéma, des journalistes, des artistes ainsi que de simples passionnés du septième art, et ce dans le cadre de la compétition de long-métrage de fiction du vingt-quatrième Festival national du film (FNF) de Tanger, qui se poursuit jusqu’au 26 octobre à Tanger. Produit en 2024, ce film de plus de 100 minutes, projeté à la grande salle du palais des arts et de la culture, parle de l’enfer des kidnappés et des prisonniers dans les geôles des miliciens du Polisario à Tindouf. Abdelali Tahiri montre à travers «Kissat Wafaa» combien l’affaire du Sahara marocain lui tient à cœur et la considère comme tous les Marocains la première cause nationale.

Le réalisateur veut grâce à son long-métrage aider le public à s’approcher de la réalité et de l’atrocité des crimes commis par les miliciens du Polisario et d’écrire ainsi les malheurs et les souffrances endurées, depuis de longues décennies, par des détenus marocains et leurs familles. Abdelali Tahiri a fait appel à plusieurs artistes marocains tels que Mohamed Daha, Mohamed Khouyi, Amine Ennaji, Benaissa El Jirari, El Bachir Ouakine, … pour parler de l’enfer des prisons de Tindouf, qui continuent d’exister à cause de l’intransigeance du mouvement séparatiste et de la position injuste des dirigeants algériens et leur exploitation éhontée de ce dossier.

«Kissat Wafaa», dont le scénario est coécrit par Mohamed Daha et Ismail Taha, raconte l’histoire de Majid, une personne à besoins spécifiques qui avait été victime d’enlèvement d’un commando des miliciens du mouvement séparatiste, alors qu’il était parmi les invités d’un mariage à Tan-Tan. Séquestré à Tindouf durant vingt ans, il endure les tortures et les interrogatoires mais son amour pour sa patrie ne faiblit pas. Malgré les atrocités et les souffrances endurées dans les lieux de détention, Majid n’oublie rien de ses beaux souvenirs passés en famille et parmi son en entourage. Son amour pour Wafaa reste intact. Avec l’aide de quelques journalistes, Majid expose les atrocités subies dans les camps.

Rappelons qu’en plus de «Kissat Wafaa», cette vingt-quatrième édition est marquée par la présentation de nouveaux longs-métrages en compétition, dont «Que d’amour» de Kamal Kamal, «Silence des violons» de Saad Chraibi, «Triple A» de Jihane El Bahhar, «Journal intime» de Mohamed Chrif Tribak, «Moroccan badass girl» de Hicham Lasri, «La dernière répétition» de Yassine Fennane, «Animalia» de Sofia Alaoui, «404.01» de Younes Reggab, «El watra» de Driss Roukhe et «Déserts» de Faouzi Bensaïdi.

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