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Province de Larache : Le jeu équestre traditionnel Mata à l’honneur

© D.R

Expositions des produits du terroir et d’artisanat, soirées artistiques ainsi que des rencontres culturelles au menu

La commune rurale de Larbae Ayacha vit, comme chaque saison printanière, au rythme de son septième Festival international d’équitation «Mata», dont les travaux se poursuivent jusqu’au 21 mai. Cette manifestation de trois jours – qui se présente comme une rencontre privilégiée entre les cavaliers jbalas, se déroule plus précisément dans le petit village Zniyed (province de Larache) et avec au programme plusieurs activités mettant à l’honneur le jeu traditionnel Mata. Organisée par l’Association Alamia Laaroussia pour l’action sociale et culturelle en partenariat avec le Festival international de la diversité culturelle de l’Unesco, cette septième édition garde le même objectif que les six précédentes années, à savoir sauvegarder le patrimoine équestre ancestral de la région du Nord.

«Cette compétition équestre contribue au développement économique et touristique ainsi qu’à la promotion des produits du terroir et de l’artisanat de la région du Nord, dont les atouts innombrables sont à découvrir et à redécouvrir», indique le président de cette édition, Nabil Baraka. A l’instar des six précédentes années, le programme de ce festival comporte, en plus du jeu Mata, des expositions des produits du terroir et d’artisanat, des soirées artistiques ainsi que des rencontres culturelles. Les organisateurs ambitionnent d’attirer un nombre aussi important d’amateurs et amoureux de jeu équestre que la précédente édition. Celle-ci «a drainé quelque 200.000 visiteurs venus renouer ou découvrir les traditions et l’héritage ancestral de la région, et ce avec la participation de 220 cavaliers de différentes tribus», tiennent à rappeler les responsables de cette édition. Créé il y a 7 ans, ce rendez-vous annuel permet aux visiteurs de plonger dans l’histoire de Mata, qui fait appel, selon les organisateurs, au courage, à l’adresse, la souplesse, la délicatesse, l’intelligence et la finesse des cavaliers. Ces derniers doivent, suivant les anciennes règles du jeu, monter à cru, habillés des djellabas et Amamas ancestrales pour se disputer une poupée fabriquée généralement par des femmes. «Le vainqueur saura arracher la poupée aux autres cavaliers et l’emporter au loin», ajoute la même source, faisant rappeler que le vainqueur était récompensé par le «mariage avec la plus belle fille de la tribu».

Il est à noter que cette septième édition sera clôturée, comme le veut la tradition, par la remise des prix aux vainqueurs du jeu équestre traditionnel Mata 2017.

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