Culture

Quand Amina Benmansour Kanouni interroge la relation humaine

© D.R

Elle expose pour la première fois ses œuvres à Rabat

La galerie d’art relevant de la Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation-formation accueille jusqu’au 30 septembre 2022 l’exposition collective «Cordes invisibles». Il s’agit d’une exposition inédite réunissant deux artistes-peintres, à savoir l’artiste Amina Benmansour Kanouni et Mohammed Cherkaoui Sellami. Il faut dire que ces deux artistes questionnent la relation humaine, notamment la relation maternelle. «J’ai reçu une carte blanche pour exposer avec M. Sellami. La thématique choisie pour cette exposition m’a doublement intéressée puisque je suis mère aussi», indique Mme Benmansour Kanouni.

Cette artiste qui est également poétesse expose huit tableaux colorés. «Ce sont des œuvres à la peinture acrylique. J’utilise plusieurs couleurs dont notamment le marron, le beige et le noir», explique-t-elle. Influencée par la condition féminine, l’artiste présente à travers ses œuvres des silhouettes de femmes. «J’étais toujours interpellée par la condition féminine», dit-elle. Inspirée depuis son âge par le dessin et les couleurs, cette artiste qui est également professeur de langue et littérature françaises à l’Université Mohammed V de Rabat, a toujours porté de l’intérêt à l’art dans ses diverses formes. «Je suis née à Fès, plus exactement dans la médina de Fès El bali dans une maison de type traditionnel incluant zellige sculpté et fer forgé, ce qui explique cette fascination jamais démentie que j’ai pour le dessin et la couleur», relève-t-elle. «Mon enfance a été profondément marquée par la personnalité de mon père.

Féru de poésie, il sut communiquer à ses enfants la passion pour cet art. Ainsi se développe en moi cette sensibilité déjà forte qui se concrétise dans un premier temps à travers l’expression poétique, et plus tard à travers l’expression plastique mais toujours en parallèle avec la poésie». Mme Benmansour compte à son actif plusieurs recueils et nouvelles dont notamment «L’écume des mots» ou «L’encensoir indiscret». Ce dernier traduit en arabe s’articule sur des thèmes divers, notamment «Renaissance», «Bénédiction», «Litanies», «Cérémonie», «Magie», «Pouvoir», «Ballade», «Essence», «Rêverie» et «Legs».

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