Culture

Quand la découverte passe par la passion du vélo

© D.R

Du haut de ses 28 ans, Mehdi Sekkal, directeur artistique à l’agence conseil en communication Mosaïk, a réalisé une bonne partie de ses rêves et se prépare déjà pour ce qui va suivre. Ses études en arts plastiques le prédisposaient à aimer les paysages, l’air libre et la découverte. C’est ainsi que Mehdi Sekkal a «chevauché» son vélo, cheveux au vent, pour aller à la conquête du Sud marocain. «Il y a longtemps que j’ai commencé à pratiquer le cyclotourisme, d’abords sur de très petites distances et ensuite sur des plus longues. À chaque fois le défi devenait plus grand et j’envisageais d’aller encore plus loin», explique Mehdi. Le mot clé est donné. Cyclotourisme. Cette pratique datant de la création des vélocipèdes des frères Gauthier, est devenue un loisir des plus beaux et des plus prisés. Loin de toute pratique compétitive ou sportive, le cyclotourisme consiste à découvrir des sites, des paysages, des lieux ou aller à la rencontre des populations, le tout à dos de vélo, en groupe ou en solo. «J’ai beaucoup voyagé en voiture, en train, en bus, mais jamais je n’y ai pris autant de plaisir qu’à vélo. Au court de mes voyages en cyclotouriste, j’ai découvert des endroits magnifiques et j’ai rencontré des personnes très différentes et surtout innoubliables. C’est vraiment riche comme expérience», déclare le jeune Casablancais. Pour une expérience riche, s’en est une, d’autant plus que notre cavalier est un «lonesome cowboy». Et s’il voyage seul, c’est que pour lui ses voyages sont une occasion de faire le point avec soi-même, se débrouiller tout seul et revenir avec de nouvelles résolutions. Et des résolutions, il a eu le temps d’en faire vu qu’il rentre à peine d’un long périple de deux semaines qui l’a mené de Casablanca à Goulmime en passant par tous les endroits où il a bien voulu s’arrêter au gré de son humeur et de sa propre sécurité. «La sécurité est très importante en cyclotourisme, il faut toujours veiller à maintenir un bon régime, ne jamais rouler la nuit tombée et surtout éviter au maximum le camping sauvage», précise Mehdi et il parle en connaissance de cause. Avant d’ajouter, «il y a beaucoup de mesures de sécurité que l’on découvre sur place et qui sont généralement dictées par les autochtones. J’ai appris par exemple que dans les régions arides, il fallait avant de poser sa tente balayer le sol avec un bout de bois pour éviter de camper sur un nid de scorpions, et qu’il fallait arroser le contour de la tente avec de l’huile de cade pour les éloigner». Mis à part la sécurité, un voyage nécessite beaucoup de préparation. Actuellement, Mehdi prépare un nouveau défi. «Il y a des gens qui ont fait le tour du monde à bicyclette, ça c’est mon rêve ultime, mais, pour commencer, je prépare un voyage de découverte de l’Afrique. Et j’espère bien trouver des gens qui voudront relever le défi à mes côtés. Ce voyage, je le prépare depuis deux ans déjà et je n’en ai pas encore fini», déclare Mehdi. Un appel à l’aventure qui ne restera sûrement pas sans réponse.

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