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Quand l’écriture dialogue avec l’art

© D.R

Sortie livre: À 17 ans, Kenza Chikari Hassar vient de présenter, mardi dernier, son premier livre intitulé «Blanche est la toile». D’entrée, son amour pour l’art s’entremêle à celui des jeux de mots…

Depuis toute petite, Kenza a toujours aimé lire et écrire… Des bouts de chapitres inachevés, des phrases imprégnées de la puissance de l’art imaginées ont finalement permis à l’autrice de trouver un fil conducteur et en faire sa première œuvre.
Sans raconter toute l’histoire à son auditoire, Kenza Chikari Hassar, interrogée par l’éditrice et chroniqueuse Loubna Serraj qui a modéré l’instant, nous embarque subtilement dans l’histoire. Une histoire bien particulière imprégnée à la fois du vécu de la jeune autrice et de sa passion pour l’art.
Le livre décrit une relation naissante dans le silence où les mots se mêlent aux couleurs.
«Blanche est la toile» suit l’histoire de Vincent, un peintre, et Diane, une écrivaine. Un matin, Vincent se réveille et trouve à la place de sa conjointe une lettre. Au fur et à mesure de sa quête, leur relation prend un tournant épistolaire où l’écriture dialogue avec la peinture. «Blanche est la toile» symbolise la destruction créatrice de l’inspiration sur les relations humaines et artistiques.
La voie artistique entreprise par Kenza Chikari Hassar est prometteuse. Ecrire s’avérant une passion, il est certain que ce premier roman est certainement le début d’une carrière d’autrice. D’ailleurs, Kenza jouit d’une influence littéraire variée passant du minimalisme évocateur de Marguerite Duras à la finesse psychologique de Milan Kundera, en passant par la profondeur émotionnelle de Stefan Zweig. Au-delà, elle est fascinée par la peinture post- impressionniste, le pinceau de Van Gogh et les correspondances d’écrivains. Et c’est ainsi que Kenza a construit un roman où l’écriture et peinture dialoguent offrant une expérience immersive.
«Blanche est la toile» est une narration intime et ouverte à l’interprétation. Kenza joue avec les silences et les non-dits. Son style fluide laisse une place au détail pour un choix d’émotion juste.
C’est un fait. Mardi dernier, une pépite prometteuse a été découverte pour ceux qui ne la connaissaient pas dans la salle à Casablanca. D’autres présentations du livre sont prévues à Rabat au Salon du livre, notamment.

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