CultureUne

Rachid Benabdellah : «Il est facile d’exposer chez le privé sans problèmes»

© D.R

Questions à Rachid Benabdellah: Artiste-peintre marocain

[box type= »custom » bg= »#fdd8c6″ radius= »5″]L’artiste-peintre Rachid Benabdellah a récemment exposé ses œuvres dans un café à Rabat. Nous sommes partis à sa rencontre pour l’interroger sur les raisons de cette décision. L’occasion également de mieux découvrir la manière dont il a préservé sa créativité en temps de corona, les manifestations qu’il a initiées avant cette période, ainsi que ses projets.

[/box] ALM : Vous avez récemment exposé vos œuvres dans un café à Rabat. Qu’est-ce qui vous a décidé à entreprendre une telle démarche ?

Rachid Benabdellah : Déjà, je l’ai fait à Auto Hall en plein espace de vente de voitures. C’était à l’occasion de la journée de la femme et la première édition de la journée mondiale de l’art que j’ai organisée. En fait, j’étais obligé de partir chez le privé parce qu’il est facile de s’entendre avec les responsables dans ce secteur et d’exposer sans problèmes. Pour ma part, j’espère que les entraves aux expositions seront levées dans les salles dédiées à cet effet parce qu’il y a des problèmes dans ce sens. D’abord, les espaces ne sont pas nombreux. Et ce n’est pas facile de les réserver pour exposer, sans parler du côté financier. Cela est décourageant alors que cela permet à l’art d’avancer dans le pays et d’encourager les jeunes.

Qu’en est-il de votre créativité pendant la période de Covid ? Comment l’avez-vous conservée ?
Je travaille toujours dans mon atelier malgré la Covid. Mon pinceau n’a pas cessé de créer et n’a pas eu peur du virus. Avant la Covid, j’ai participé avec des étudiants et d’autres artistes dans la faculté des sciences dans une exposition à laquelle nous avons été invités. En 2021, ces étudiants ont célébré la journée mondiale de l’art et nous y ont invités surtout que je les ai informés des manifestations que j’organise. Pour rappel, j’ai participé au moins trois fois au Salon du cheval. C’est une très belle expérience où l’on rencontre des artistes qui créent autour du cheval à leur manière. Je suis également habitué à célébrer la journée mondiale de l’art en avril et juin. J’ai l’ambition d’élargir les activités de cette célébration dans d’autres villes après l’avoir organisée à Rabat, Fès et Tétouan. Nous avons dans ce cadre exposé 150 œuvres avec une cinquantaine d’artistes-peintres. Aussi, l’événement de la fête de la musique que j’organise avec la BNRM est une bonne opportunité qui permet aux artistes de s’exprimer sur la musique à leur manière. Mon objectif étant d’associer tous les arts le temps d’une manifestation. Pour ma part, j’ai pu allier cinq arts. Je veux en ajouter d’autres. J’invite également d’autres artistes, notamment les chanteurs et les acteurs. J’aime bien faire participer d’autres artistes y compris les architectes et les sculpteurs outre des poètes et des comédiens entre autres. Ce que j’ai apprécié dans ces manifestations que j’ai initiées avec d’autres artistes c’est ce que celles-ci ont commencé à donner leurs résultats.

Auriez-vous des projets ?
Mon ambition c’est d’organiser une grande manifestation. Je suis en train d’échanger avec un sponsor pour une manifestation nationale pour les enfants avec une compétition en arts plastiques. J’aimerais bien aussi créer des salons dédiés à de nouvelles formes picturales au Maroc.

Articles similaires

ActualitéUne

La RAM et la CDG s’allient pour un écosystème TravelTech marocain

Royal Air Maroc (RAM) et la Caisse de dépôt et de gestion...

Culture

«Le corps poétique», exposition d’Imane Feriani à la villa des Arts de Casablanca

Du 28 mai au 30 juillet 2024, la Fondation ONA organise à...

Culture

Une série d’activités était au programme La Fondation Ali Zaoua fête son 10ème anniversaire

La Fondation Ali Zaoua a célébré cette semaine, le 23 mai, son...

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux