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Rachid Rafiq: «L’expérience des Sitcoms m’a apporté beaucoup de choses»

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Entretien avec Rachid Rafiq, humoriste

ALM : Vous êtes en pleine tournée pour votre nouveau spectacle «Sa3a o Ness de rire» programmé le 15 juin au Megarama de Fès et le 18 juin au centre Melakh à Tanger, et vous vous produisez également aux côtés d’autres artistes dans «Humouraji», les 11 et 12 juin à Casablanca. Parlez-nous de ces spectacles.

Rachid Rafiq : Mon one-man-show «Sa3a o Ness de rire» parle de la vie des Marocains et des choses simples de la vie, que l’on vit au quotidien sans réellement y prêter attention. Je me suis inspiré surtout de ma vie en évoquant les petits pépins selon différents points de vue, toujours avec beaucoup d’humour. En ce qui concerne le spectacle collectif «Humouraji», le public va découvrir pour la première fois de jeunes talents comédiens. Ce spectacle est un subtil mélange de nouveaux sketchs.

Vous vous affichez de plus en plus sur les sitcoms ces dernières années. Que représente pour vous cette expérience et qu’est-ce cela a ajouté à votre parcours artistique?

C’est un début pour moi le fait de participer aux sitcoms. C’est une belle expérience qui me permet de rencontrer les acteurs, les comédiens, les réalisateurs et les techniciens. Cette expérience m’a apporté beaucoup de choses. D’ailleurs, elle m’a donné l’occasion d’être à la fois acteur et stand-up. Ma première expérience c’était lors de ma participation au sitcom «L’auberge». Au début, j’ai un peu galéré mais après je me suis intégré facilement. Je remercie énormément Driss Roukh et Aziz Hattab qui m’ont donné cette occasion de jouer dans ces séries télévisées.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez quand vous vous produisez dans un spectacle ?

Il y a bien évidemment le trac avant chaque spectacle et je trouve que c’est tout à fait normal. Ce qui m’enrage c’est le piratage de mes spectacles. Cela me fait mal au cœur quand je retrouve mes spectacles sur YouTube. Plus de 100 vidéos sont postées sur Internet. Chose que je ne tolère pas, car un spectacle me nécessite un an de travail et énormément d’efforts.

Quand votre spectacle est produit par une boîte de production, est-ce que vous gagnez davantage ?

Parfois on gagne, parfois on perd. Mais ce que je peux dire, c’est grâce aux spectacles que je peux être sollicité pour faire la publicité et autres spectacles privés.

Quel est votre avis par rapport à la comédie au Maroc ?

Ces dernières années on remarque qu’il existe de plus en plus de faux comédiens. Ceux-ci postent des vidéos sur les réseaux sociaux en se disant être des comédiens. On peut rire de tout, mais pas avec n’importe quoi. C’est difficile de faire rire les Marocains.

Des projets ?

Je travaille sur plusieurs choses. Je ne peux pas dévoiler plus de détails. Je laisse le public le soin de découvrir.

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