La 18ème édition du Festival international de danse contemporaine à Marrakech «On Marche» aura lieu du 4 au 12 avril 2025. Cette édition mettra en valeur quatre points clés : espoir, jeunesse, public et Afrique.
Le Festival international de danse contemporaine à Marrakech «On Marche», porté par le chorégraphe Taoufiq Izeddiou, est de retour pour une 18ème édition du 4 au 12 avril 2025. Cette 18ème édition, selon les organisateurs, est rythmée par quatre mots aux valeurs fortes portées par le festival : espoir, jeunesse, Afrique et public. Comme à chaque édition, cet événement investit la ville avec représentations, projections, débats, master class et performances, et un programme riche de nombreux artistes de la scène chorégraphique marocaine, mais également internationale. «Le travail accompli par le festival tout au long de ses éditions pour faire reconnaître la danse contemporaine comme un art à part entière au Maroc a fini par porter ses fruits ces dernières années, notamment grâce au soutien de nos partenaires historiques», explique le fondateur et directeur du festival Taoufiq Izeddiou.
Et d’ajouter : «Un nouveau pas vient d’être franchi en 2025. Le ministère de la jeunesse, de la culture et de la communication signe, en effet, une convention de trois ans avec le festival, ce qui nous ouvre des perspectives nouvelles. Un espoir de voir se développer plus encore cet art qu’est la danse contemporaine et la création dans notre pays. Et une marque de confiance pour permettre à «On Marche» de poursuivre sa mission de transmission à notre jeunesse». Un autre partenariat signé avec la Fédération Wallonie-Bruxelles permet à trois artistes belges de présenter leur travail pour la première fois au Maroc. Cette ouverture au monde et à la diversité des écritures chorégraphiques est essentielle. «Nourrir la danse ici, c’est aussi l’ouvrir aux regards et aux influences d’ailleurs», souligne-t-il.
Jeunesse à former et accompagner
Une jeunesse que le festival accompagne, édition après édition, et tout au long de l’année, à travers Nafass «On Marche», première école de la pensée pour les arts chorégraphiques au Maroc, dont fait notamment partie le prix Taklif. «Devenu un rendez-vous attendu, il insuffle un élan nécessaire et encourage les jeunes danseurs et danseuses à prendre leur place, à faire entendre leurs corps, leurs voix, leurs imaginaires», souligne M. Izeddiou. Les lauréats du prix Taklif de 2023 et 2024 présenteront leurs spectacles cette année.
Public à faire danser
Le Festival On Marche continue sa mission de mettre en avant la danse et le corps en mouvement, tous les corps. Fort de cette mission, il inclut le public qui devient danseur. Comme l’an dernier, un projet pleinement participatif et festif réunira 70 personnes, danseurs et non-danseurs (qui se seront inscrits préalablement). L’idée : faire danser le public dans l’espace public. Cette année, c’est avec le chorégraphe français Olivier Dubois dans «Parade» que le public deviendra danseur. À voir sur la place Jemaâ El Fna, samedi 12 avril, à 16h et à 18h.
Afrique, une ouverture sur notre continent
«Depuis Marrakech, On Marche défend une vision de la danse qui dépasse les frontières et qui dialogue avec les réalités, les luttes et les rêves de l’Afrique contemporaine», rappelle Taoufiq Izeddiou. Cette année, la programmation célèbre cette ouverture sur le continent africain, notamment avec le spectacle d’ouverture, «Black», de Oulouy (Espagne, Côte d’Ivoire), lundi 7 avril à 20 h, à l’ESAV. Et celui de Salia Sanou (Burkina Faso), «Trois fois seul», mardi 8 avril à 20 h, à l’Es Saadi Marrakech Resort. Ou encore celui de Taoufiq Izeddiou (conception) et Khalid Mouna (documentaire) (Maroc) «Danser la Boza», jeudi 10 avril à 16 h 30, à l’Institut français de Marrakech.