Il exposera dès demain à Rabat
Il préfère laisser le soin à son frère et son fils de communiquer sur son parcours brillant. L’artiste-peintre marocain, Mohamed Azouzi, qui exposera à partir de ce jeudi 12 mai ses nouvelles œuvres dans la toute nouvelle galerie «Tatmin» au quartier Hassan de Rabat, ne s’intéresse qu’à son art.
En organisant cette exposition, il veut que ses compatriotes le connaissent davantage bien qu’il se soit forgé une renommée à l’étranger. «Au Maroc, il est connu, dès son très jeune âge, chez les vétérans comme Rahoul, Hariri et Kacimi», détaille, lors d’une visite à ALM, le frère Hassan à propos de l’artiste.
En fait, c’est avec ces chevronnés que Mohamed Azouzi a, tel que le raconte son frère, que le fils qualifie d’ «acolyte», fait ses études à l’école des Beaux-arts de Casablanca. «Après quoi, il est parti faire sa carrière internationale. C’est ainsi qu’il a fait ses études aux Beaux-arts de Paris», relate le jeune. Par la suite, le géniteur se met selon Amir à exposer un peu partout dans le monde, au Japon, Russie et aux Etats-Unis. Et ce n’est pas tout ! «Il y a cinq ans, il était invité à la Fête du Trône. Puis il est de retour au Maroc pour y exposer», ajoute le fils en s’exprimant sur l’art de son père. Dans ce sens, il indique que l’artiste fait dans «l’abstrait mêlé au figuratif avec des couleurs qui rappellent le pays». «Il aime prendre des situations de la vie quotidienne et ordinaire, il est très attaché au vécu», poursuit le jeune en révélant le recours à différentes techniques dont la peinture sur toile et bois entre autres.
Pour son exposition, l’artiste a décidé d’inviter un pair, son ami tangérois, Abderrahim Makhlouf. Quant à la passion de M. Azouzi, elle est née, selon le germain, depuis le petit âge. «Quand il faisait ses études à l’école Al Khawarizmy, il dessinait des cartes dont il s’inspirait pendant les cours d’histoire géo. Puis, il a travaillé avec un architecte qui lui a proposé d’aller avec lui en Suisse mais ma mère a objecté. C’est ainsi qu’il a commencé ses études aux Beaux-arts», remonte le frère dans le temps à propos de l’artiste né en 1946.
Bien qu’il soit parti en France, où il a également révélé ses œuvres, il a gardé des liens avec le Maroc où il a exposé notamment à Marrakech. Parallèlement, il a poursuivi son parcours en exposant dans d’autres pays comme la Belgique.
Cela étant, cet événement, qui se poursuivra jusqu’à fin mai à Rabat, se veut, selon la famille, de mieux promouvoir l’artiste, qui d’après eux «n’est pas attiré par l’argent», dans son pays d’origine. «C’est le retour de l’artiste au Maroc. Nous sommes enthousiastes», s’exprime le fils en prélude à cette exposition. Une belle flamme.