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Said El Yakouti vient de le lancer : Un nouvel album compilant deux singles à caractère social et national

© D.R

Le chanteur et compositeur marocain Said El Yakouti vient de lancer un album compilant deux singles.

«Le premier à caractère social est intitulé «Rafikat Darbi» (Ma compagne)», précise l’artiste dont les paroles du tube sont conçues par le poète Abdelhakim El Hilali pour un arrangement de Zakaria Zian et une composition du chanteur luimême. «Quant au deuxième morceau, appelé «Zahrat El Awtan» (L’élite des patries), il est à caractère national. Les paroles étant de Rachid El Yakouti pour une composition d’Azzedine Mountassir», détaille le chanteur qui a démarré sa carrière artistique à travers une formation dans les années 90 au Conservatoire national de la musique et l’art chorégraphique de Rabat. Ainsi, il a étudié les «mowachahates » (Balades) en classe de musique arabe pour y apprendre le chant de manière scientifique. Au conservatoire, il a reçu son éducation académique auprès d’une élite de professeurs. Après quoi, il a gagné en renommée de par sa voix s’apparentant à celle d’Abdelhalim Hafez. «Je recevais beaucoup d’invitations pour animer des soirées musicales pour satisfaire le goût d’un public en quête de musique de la belle époque», remontet- il le temps en révélant avoir une prédilection pour la chanson classique marocaine.

Dans ce sens, il indique avoir trouvé son compte chez les vétérans marocains comme Mohamed El Hayani, Abdelhadi Belkhyat, Abdelwahab Doukkali et Abdelmounaim Jamai connus pour «El Kamar El Ahmar» (La lune rouge) et «Rahila» (Elle est partie) entre autres. «Cependant, j’ai quitté la scène, contre toute attente, au début du deuxième millénaire, pour m’occuper de ma vie professionnelle», se souvient- il en rappelant avoir occupé le poste de directeur d’une institution bancaire tout en continuant à travailler dans ce domaine sans penser à intégrer l’art de façon professionnelle. Pendant une quinzaine d’années, il a suivi la scène, dans le cadre de salons culturels, tout en restant à l’affût d’oeuvres censées assouvir sa passion pour l’art classique. Mais, dès 2016, il a été nostalgique pour la chanson et le public.

Ainsi, il fait un grand retour sur la scène en lançant les morceaux «Oummi » (Ma mère) et «Allah Ala Bladi» (Oh mon pays). Des oeuvres qu’il a composées par ses propres soins. «Des oeuvres qui ont été appréciées par des vétérans», avance-t-il en citant entre autres Bachir Abdou, Abdelkader Ouahbi, Aziz Hosni, Abderrahim Mountassir et My Ahmed El Alaoui. Et ce n’est pas tout ! Said El Yakouti, qui fait des chansons à caractère social, national et religieux, envisage, comme il le révèle, de «mener de nouvelles expériences en composition et chanson». Le tout en traitant avec des poètes comme Rachid El Yakouti et Abdelhakim El Hilali. Sa visée étant de «hisser le niveau de la chanson marocaine moderne pour répondre aux attentes du public à la recherche d’un art meilleur».

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