Que les fans de Saida Fikri se réjouissent! La raison ? Cette célèbre chanteuse à la voix chaleureuse se prépare à lancer deux singles en décembre. Le premier, en arabe dialectal, s’intitule «Cheddi hjamek ya oumma» et le deuxième porte une appellation amazighe signifiant «Aujourd’hui je vais parler». «C’est pour la première fois que je chante en amazigh», affirme-t-elle en affichant une grande joie et satisfaction. A travers ces singles, Saida Fikri aspire à inciter à la solidarité, notamment entre Amazighs et Arabes pour aller de l’avant. Un sujet qui revêt une grande importance aux yeux de cette chanteuse dont la plupart des chansons sont écrites par son frère, Khalid Fikri, installé à Paris.
Ces opus, qui seront bientôt diffusés sur les ondes radiophoniques, feront partie d’un album qui sera lancé, à son tour, dans ce mois de décembre. Composé d’une dizaine de chansons, cet album, réalisé avec quatre arrangeurs nationaux et étrangers, aborde le thème de la réforme et exprime la solidarité de Saida Fikri avec les pauvres, son soutien à l’égalité et aux droits de l’Homme. Une réalisation qui abonde dans le même sens de sa démarche adoptée à travers «les Fikri». Un mouvement initié dans les années 90 marquées par des messages contre la corruption entre autres. «D’ailleurs la Tunisie a fait sa révolution avec mes chansons», évoque-t-elle. Parallèlement, les clips de «Cheddi hjamek ya oumma» et «Aujourd’hui je vais parler» seront tournés, dans ce mois de décembre, au Maroc.
Et ce n’est pas tout ! Saida Fikri ne se contente pas de véhiculer ses principes à travers ses chansons mais aussi via le tissu associatif. Ainsi, elle envisage de créer, en ce mois de décembre à Rabat, sa propre association dédiée aux enfants marginalisés. Un établissement qui sera monté en collaboration avec des volontaires et des patriotes. «Cette association sera ouverte à tout le monde. Je pense que l’éducation est le volet le plus important de notre développement», précise-t-elle, avant d’ajouter que «c’est beaucoup plus important pour moi que l’album».