Culture

Sanae Regragui présente ses oeuvres inspirées de «Aïcha Kandicha»

© D.R

La jeune Tangéroise Sanae Regragui exposera jusqu’au 30 janvier ses dernières peintures inspirées de la légende «Aïcha Kandicha» à la galerie Mohamed Sarghini à la maison de la culture de la ville. «J’ai choisi la légende d’Aïcha Kandicha comme thème de mon exposition. Car elle fait partie de notre patrimoine populaire marocain que j’aime beaucoup depuis mon enfance. Je veux ainsi faire découvrir au public la vraie image de ce personnage légendaire et non celle déformée qu’on a d’elle et dont les gens ont commencé à se servir pour faire peur aux enfants et même aux adultes. J’ai fait, à cet effet, des recherches pour mieux connaître ce personnage. J’ai découvert qu’Aïcha Kandicha est inspirée d’une histoire vraie, celle d’une belle et grande femme qui s’est distinguée dans le passé par sa forte personnalité et sa remarquable intelligence», explique Sanae Regragui, avant de poursuivre que «cette femme était une combattante hors pair et courageuse, qui a mené une guerre féroce contre les ennemis. Mes derniers tableaux montrent Aïcha Kandicha seule comme je l’ai imaginée toujours dans ses moments de méditation en train d’écrire ses poèmes ou dans ses moments de joie en train de danser». Le vernissage de l’exposition de l’artiste-peintre tangéroise sera distingué par la lecture de poésie populaire dialectale (Zajal) autour du même thème de cet événement. «Le poète et professeur universitaire Abdelaziz Hachimi El Masmoudi et moi présentons en duo des poèmes populaires dialectaux sur la légende d’Aïcha Kandicha. J’interprète lors de cette soirée ce personnage héroïque. Alors que Abdelaziz Hachimi El Masmoudi joue le rôle du poète et amoureux d’Aïcha Kandicha. Le vernissage de mon exposition connaîtra aussi la participation des membres du club de Zajal de l’Association Tétouan Asmir», précise Sanae Regragui. Native de Tanger, cette artiste a hérité sa passion pour les arts plastiques de son père. Elle se dit aimer pendant son enfance contempler les œuvres du célèbre artiste-peintre et géniteur Fquih Regragui et admirer la décoration d’intérieur réalisée par sa mère Faouzia Souaf Regragui, ancienne professeur de français à la retraite. Elle a réussi en quelques années à s’imposer dans le milieu des arts plastiques. Ayant fait preuve depuis son enfance d’une riche imagination, Sanae Regragui est aussi une poétesse du Zajal. «J’aimais ce que j’écrivais. Mon père qui en était séduit m’encourageait à continuer à écrire ce type de poésie en dialecte marocain», confie-t-elle.

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