Son admiration pour le cinéma marocain, son attachement au festival… L’icône américaine Sean Penn se livre à Marrakech

Lors d’une conférence tenue en marge du Festival international du film de Marrakech, la figure incontournable du cinéma mondial Sean Penn a exprimé son affection pour le festival et son admiration pour le film documentaire «La Mère de tous les mensonges» de la cinéaste marocaine Asmae El Moudir.

«Le Festival international du film de Marrakech s’est imposé au fil des années comme un rendez-vous cinématographique prestigieux et de plus en plus fort dans le monde entier». C’est ce qu’a déclaré l’icône du cinéma américain Sean Penn, lors d’une conférence de presse tenue mardi en marge de la 21ème édition du Festival international du film de Marrakech. «Ce festival offre l’occasion de pouvoir passer du temps et rencontrer certains des réalisateurs et acteurs dont je suis un grand fan», dit-il. De même, il a souligné que la nature des films sélectionnés lors de cette manifestation cinématographique témoigne de son envergure.

Interrogé sur le cinéma marocain, Sean Penn n’a pas manqué de faire part de son admiration pour l’œuvre d’Asmae El Moudir, «The Mother of All Lies», primée lors de la 20eme édition du FIFM. «Cette œuvre est remarquable et soigneusement élaborée, tant sur le plan historique que cinématographique», témoigne-t-il. L’artiste américain s’est également félicité du vibrant hommage qui lui a été rendu par le Festival, mettant en avant la destination Maroc, un pays qu’il souhaitait découvrir depuis longtemps. Interrogé sur des plateformes de streaming, Sean Penn a noté que, bien qu’elles aient rendu les films plus accessibles, elles ont réduit la présence des films étrangers dans les salles de cinéma, notamment aux États-Unis. Concernant les leçons tirées de sa riche carrière artistique, il a indiqué que «la meilleure leçon que j’ai apprise c’est de ne jamais cesser d’apprendre.

Il ne faut pas se contenter de ses expériences passées, mais continuer à évoluer, à se dépasser et à repartir toujours de zéro». Pour rappel, le Festival international du film de Marrakech a rendu un vibrant hommage, samedi dernier, à l’icône du cinéma hollywoodien Sean Penn, en lui remettant l’emblématique Étoile d’Or des mains de l’actrice italienne Valeria Golino.
Acteur, cinéaste et auteur récompensé par deux Oscars, Sean Penn est devenu une icône américaine à travers une carrière de plus de quarante ans. Il a été nommé cinq fois pour l’Oscar du meilleur acteur pour «La Dernière Marche» (Tim Robbins, 1995), «Accords et désaccords» (Woody Allen, 2000), «Sam je suis Sam» (Jessie Nelson, 2002), avant que sa performance saisissante dans Mystic River de Clint Eastwood lui vaille son premier Oscar du meilleur acteur en 2003, suivi de celui reçu pour «Harvey Milk» de Gus Van Sant en 2009. Parallèlement à sa carrière d’acteur, Sean Penn est également un cinéaste reconnu dont la filmographie compte des titres tels que le nommé aux Oscars «Into the Wild», «Flag Day», «The Pledge», «Crossing Guard» et son premier film, «The Indian Runner».