Agadir : exposition de l’artiste Abdallah Aourik
L’artiste-peintre marocain Abdallah Aourik expose, jusqu’au 31 courant à la salle d’expositions de la délégation du secrétariat d’Etat chargée de la Jeunesse à Agadir, l’ensemble de ses œuvres artistiques. Baptisée "le Verbe Art", l’exposition se veut un lieu où le thème du "Verbe art" ait son plein sens, l’objectif étant de contribuer à émanciper et le regard et l’art marocains, et partant participer à l’évolution du verbe lui-même. L’exposition comprend notamment des sculptures, des dessins et des collages de cet artiste qui a suivi une formation académique en Angleterre, en Suède, en Allemagne et en Italie. Selon Abdallah Aourik, le langage des beaux-arts possède naturellement sa propre orthographe et son propre stylistique comme en possède le langage des belles-lettres. Toutefois, les composantes des arts plastiques sont conjuguées avec des formes particulières et avec des couleurs. Il a estimé que l’art visuel, premier langage que l’homme ait inventé avant même de commencer à parler, est un langage qui se conjugue à tous les temps et en tous les styles : peinture, sculpture, dessin, collage. C’est par conséquent, un véritable verbe d’action, une réelle forme d’expression de la pensée de l’artiste sur l’état du "sujet" et qui porte les "désinences" de "temps" et de "mode" tout comme en morphosyntaxe ou en sémantique. L’œuvre de Abdallah Aourik reflète l’environnement naturel et humain dans lequel il vit, notamment les tableaux relevant des écoles impressionniste et réaliste, chargés d’expressions et de symboles de la vie quotidienne au village de Imsouan (Nord d’Agadir). Parmi les sujets traités également par les œuvres d’Aourik, figurent la vie des marins pêcheurs, les villages de la pêche artisanale, la plage et l’arganier. Né à Agadir en 1946, Abdallah Aourik fait partie des artistes peintres ayant longuement côtoyé d’autres écoles artistiques de par le monde et organisé plusieurs expositions dans plusieurs villes au Maroc. Il a également exposé ses œuvres en Allemagne (1969), en Italie (1970), en Afghanistan (1972), au Népal (1973), en Norvège, Islande et au Danemark (1980), aux Etats-Unis (1982/1985), aux Iles Hawaï (1986), en Suisse (1993), en France (1999) et en Roumanie (2003).
Jusqu’au 31 mai
Le Verbe Art – Agadir
Casablanca : Exposition photographique sur le terrorisme
"Terrorisme et liberté " est le thème retenu pour une exposition photographique internationale, qui sera montée du 23 au 27 mai à la Salle d’exposition du Complexe culturel Sidi Belyout à Casablanca, en commémoration du 2-ème anniversaire des attentats terroristes du 16 mai. "Terrorisme et liberté", est le thème retenu pour une exposition photographique internationale. Initiative de la revue internationale "Diplomatic news" et l’ONG " Diplomacy and global risk forum " en partenariat avec le ministère de la Communication, cette exposition, qui sera organisée pour la première fois en dehors des pays européens, regroupe une centaine de photographies axées sur la question du terrorisme international, sélectionnées dans les plus grandes revues et journaux internationaux, outre des photos des attentats de Casablanca. Le vernissage de cette exposition, initiée en collaboration avec le Centre des droits des gens (Fès) et la Fondation "Alif Lam", aura lieu, dans une première phase à Rabat (16-19 mai) en présence de personnalités politiques, diplomatiques et intellectuelles marocaines et internationales, indique lundi un communiqué de la Fondation. L’exposition a été déjà présentée dans plusieurs capitales européennes (Madrid, Bruxelles, Paris, Rome, Bucarest, Skopje, Podgorica et Belgrade). En marge de cette exposition, des conférences-débats seront données par des universitaires marocains et étrangers, traitant de thèmes ayant trait à " l’Islam, religion de paix et de tolérance ", " Mythe et réalité du terrorisme contemporain" et "Médias et terrorisme". Ces rencontres seront animées par MM. Idriss Kharchaf, professeur à l’université Mohammed V à Rabat, Fernando Reinares, directeur du département du terrorisme à l’université de Madrid, Julio Cabrera Moreno, directeur de la revue " Diplomatic news".
" Terrorisme et liberté " – Jusqu’au 27 mai
Complexe culturel Sidi Belyout à Casablanca
Promenades clandestines à Casablanca
Pendant un long séjour de six mois, Anlor Boyer a exploré les parties abandonnées de Casablanca avec son appareil photo et sa caméra. Au Maroc, elle a été une promeneuse qui se faufilait clandestinement derrière les palissades, pour voir les secrets de la ville. Et après un mois de résidence à l’Institut français de Casablanca, son travail sera présenté au café "Pergola", dans le Parc de la Ligue Arabe. Les images d’Anlor Boyer sont le témoignage poétique d’un passage vers la modernité. Sous la forme de grandes photographies suspendues en plein air, on pourra voir le panorama d’un Casablanca hors du temps, ses piscines mythiques, les villas endormies à l’ombre des grands chantiers, la Côte vue depuis le Phare d’El Hank, les sites abandonnés des Roches Noires… mais aussi d’autres lieux moins connus, oubliés par la course vers les temps modernes. Dans la vidéo qui vient compléter la série de photos, on voit que le personnage principal est le Temps, et comment il agit sur une ville. On rentre progressivement dans un temps infini, suspendu, une dimension qui n’appartient plus au présent. On est projeté dans un ailleurs un peu étrange, sans repères précis. Des strates historiques différentes se mélangent, on ne sait plus quand ça commence, ni où est la fin. Dans l’usure de la pierre, le temps devient à la fois visible et non mesurable… et parfois, on se sent presque entrer dans les territoires de l’éternel, ceux des mythes. L’artiste et l’Institut français remercient Monsieur Kabir Sadaoui, propriétaire de "La Pergola" pour son accueil.
Promenades clandestines à Casablanca
Jusqu’au 22 mai – Casablanca