De la poésie à Marrakech
L’Institut français de Marrakech lance la troisième édition des Rencontres internationales de poésie de Marrakech. Celles-ci se tiendront du 30 mars au 1er avril 2006 en partenariat avec l’Institut du Monde arabe, la revue Qantara, la Maison de la poésie du Maroc et "The National Cultural Forum" du Royaume de Bahrein. Compte tenu de la place tenue par les jardins dans la poésie, mais aussi de l’existence à Marrakech des derniers jardins historiques du monde arabe, le thème retenu pour ces rencontres s’articule autour de « La Poésie en ses jardins ». Celles-ci seront accompagnées, comme chaque année, de lectures, d’hommages, de tables rondes, d’expositions, d’un con-cert de Malhoun et d’ateliers et d’animations en milieu scolaire. Ainsi, la compagnie Graines de soleil Paris, sous la direction artistique de Khalid Tamer, propose l’opération « Les passeurs de poèmes » dans les établissements de Marrakech. Le projet consiste en la lecture de poésies dans les établissements scolaires de la ville par quatre comédiens, par groupe de deux, arabophone et francophone qui iront lire, chaque jour, pendant une semaine, à la même heure des poèmes dans les classes. Le choix de poèmes est fait par les acteurs, ces poèmes écrits à la main sont laissés dans les classes aux instituteurs. Enfin, un concours de poésie récompensant les meilleurs versificateurs est organisé en collaboration avec l’Agence universitaire de la francophonie.
Les 3èmes Rencontres internationales de poésie
Du 30 mars au 1er avril – Marrakech
Broderie clownesque
Des clowns peuvent-ils jouer du tragique ? Chassés du cirque parce qu’ils ne font plus rire personne, des clowns se retrouvent dans la rue. Ils tentent leur chance avec un public différent. Les gens n’ont plus envie de rire, ils en ont assez. Que faire? Raconter une histoire triste mais brodée de rire. L’histoire du sultan aux quatre-vingt-dix neuf crimes, le sultan et le serviteur muet, le sultan et le miel noir, les titres affluent. Au cours de l’histoire, chaque clown essaie de s’accaparer le rôle du sultan. Les clowns jouent à leur façon une pièce tragique, ils la meublent d’histoires personnelles, ils se laissent conduire par la fantaisie, l’imaginaire et l’inattendu. Ce spectacle, à l’Institut français, est en arabe dialectal. Ce spectacle s’inscrit dans le cycle Au Sud de la création, consacré à la découverte de jeunes talents du théâtre ou de la musique.
Broderie clownesque
Le mercredi 22 mars – Agadir
Du cinéma à Errachidia
"À la découverte de l’image" est le thème du deuxième forum cinématographique universitaire, qui se tient, du 16 au 19 mars, à Errachidia. Le programme de cette rencontre annuelle initiée par l’Association "Al Qabas pour le cinéma et la culture", est consacré à l’expérience du réalisateur marocain Daoud Oulad Essayed avec au menu la diffusion de ses films "Bye Bye Souirti" (1998), "Oud Errih" (2001) et "Bab Labhar" (2004), outre une conférence-débat sur le thème "Cinéma Oulad Essayed : principes et particularités". Ce forum sera marqué par des témoignages d’artistes et la mise en place d’un atelier sur les techniques d’écriture du scénario. Cette manifestation cinématographique est organisée, en collaboration avec la faculté des sciences et techniques d’Errachidia et la Ligue nationale des clubs cinématographiques au Maroc, avec le soutien du Centre cinématographique marocain, de la délégation provinciale du secrétariat d’Etat chargé de la
Jeunesse et du conseil municipal de la ville.
Forum cinématographique
Jusqu’au 19 mars – Errachidia
Acrobaties Rurales
Au sud d’Agadir, dans les champs, les serres s’édifient grâce à la dextérité d’hommes qui déambulent dans les airs afin de les assembler, ainsi que le feraient des funambules. Ce sont des paysans mais aussi au-dessus des têtes, des acrobates, découpés comme des ombres par le photographe Thomas Sappe. Leurs poses sont arrêtées, précises, comme le sont leurs propres gestes, avec le ciel en toile de fond. Sur ces images, l’esthétique graphique bataille avec une approche fragile et structurée. L’air circule le long des lignes et devient l’espace des corps qui gambadent sur les fils. Thomas Sappe, ingénieur agricole, documente sa pratique professionnelle au moyen d’un travail photographique assidu. Son objectif saisit les hommes et les femmes avec qui il collabore, les structures dans lesquelles il évolue, son environnement. Son métier et sa technique s’allient à la singularité de ses images pour proposer une série où le noir et le blanc donnent à l’air une densité perceptible et une épaisseur sensible. Vernissage de l’exposition dans le cadre du 5ème Salon d’art photographique d’Agadir, à l’institut français, le vendredi 24 mars à 19h.
Acrobaties rurales
Du 24 mars au 22 avril – Agadir