Festival des musiques sacrées du monde
Festival – Du 1er au 9 juin – Fès
La 13ème édition du Festival des musiques sacrées du monde se tiendra, du 1er au 9 juin prochain à Fès, sous le thème "Souffle du temps, esprit des lieux". Organisée par la Fondation esprit de Fès, cette édition verra la participation d’un panel d’artistes et de vedettes marocaines et étrangères de renommée internationale. Comme à l’accoutumée, le programme est riche et diversifié et se déroulera sur les habituels sites de Fès , monuments historiques prestigieux comme les places ancestrales de Bab Al Makina et Bab Boujloud ainsi que le musée Batha et les carrières des Mérinides. La diva américaine Barbara Hendricks et l’ensemble baroque de Drottningholm de Suède ouvriront la semaine inaugurale et seront suivis par des artistes tout aussi célèbres venant des quatre coins du monde tels que Parissa et l’ensemble Dastan d’Iran pour l’interprétation des poèmes soufis de Jalal Eddine Roumi . Le Sud-africain d’origine anglaise, Johnny Clegg, surnommé "le zoulou blanc", artiste engagé qui a lutté pendant de nombreuses années contre l’apartheid, est, également, au menu de la nouvelle édition, de même que le virtuose de la flûte, le Turc Kudsi Erguner considéré comme un grand musicien soufi, interprétant, également, de la musique savante ottomane. La chanteuse et pianiste brésilienne Tania Maria, d’autres vétérans notamment, la Française Claire Zalamansky, la Mauritanienne Aïcha Mint, le ténor pakistanais Akhtar Sharif Arup Wâle pour les célèbres chants Qawwâlis de la ville de Lahore ou encore les frères Pinana (Espagne-Cuba), le Syrien Waed Bouhassoun, l’Ouzbékistanaise Nâdira Pirmatova, la Libanaise Jahida Wahib et la Béninoise Angélique Kidjo ainsi que les confréries Kadiria et Mawlawiya, de même que le groupe négro-spiritual de Londres, familier du festival "London Community Gospel Choir", sont inscrits au registre hebdomadaire de la nouvelle rencontre de Juin 2007.
Fatima Tabaamrant à Agadir
Soirée artistique – Vendredi 26 janvier – Agadir
Artiste de renom, Fatima Tabaamrant œuvre activement pour la défense de la culture amazighe en se produisant, depuis plus d’une vingtaine d’années, dans de nombreux festivals et en concert au Maroc et à l’étranger (Paris, Milan, Bruxelles, Amsterdam…). Une grande partie de son succès s’explique par la qualité et la justesse des poèmes qu’elle compose, abordant des thèmes moins traditionnels que l’amour, tels que le chômage des jeunes, la corruption, la conservation des tradition ou l’identité amazighe. Fatima Tabaamrant a reçu, en 2005, le Prix de la meilleure chanson amazighe de l’année. Elle animera une soirée artistique à l’Institut français d’Agadir ce vendredi 26 janvier à 20h30.
Journées de la créativité
Journées de créativité – Du 21 au 24 février – Marrakech
Les troisièmes journées de la créativité de l’étudiant auront lieu du 21 au 24 février prochain à Marrakech. Initiées par l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, ces journées représentent une opportunité pour les étudiants des établissements d’enseignement relevant de cette université pour exprimer leurs talents dans les diverses disciplines artistiques, dont le chant, les arts plastiques, la poésie, la nouvelle ou la photographie.
Saveurs et parfums du Sud
Culture amazighe – Du 25 au 27 janvier – Agadir
Le Souss Massa Draa est le berceau historique de la culture amazighe. L’Institut français d’Agadir a voulu s’associer à ce mouvement de reconnaissance qui s’est amorcé avec le statut accordé à la langue amazighe et à son écriture. Il sera, en ce début d’année, en collaboration avec le Conseil régional du Souss-Massa-Draa d’une part et de l’Ircam de l’autre, l’organisateur d’une série de manifestations (exposition, concerts, conférence). Ainsi seront proposés les riches produits issus du travail des ouvrières et artisanes des coopératives du Sud : huile d’argan, safran pur, henné, eau de rose, dattes, figues, miel, olives ou encore tapis. Ce sera l’occasion de mettre en évidence le dynamisme associatif mis en œuvre ici principalement par des femmes. Ce sera aussi de mettre en lumière l’aptitude, tout à fait nouvelle, de ces coopératives à combiner harmonieusement le riche substrat de la tradition et l’incontournable élan de la modernité.