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Sous l’œil aguerri de Mahi Binebine: 11 jeunes artistes livrent leur univers à la galerie Abla Ababou de Rabat

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[box type= »custom » bg= »#eeedeb » radius= »5″]Entre peinture, dessin, travail de superposition, photographie, sculpture et installations, cette exposition, prévue du 18 février au 18 avril 2022, présente plusieurs styles artistiques.[/box]

Dans son ambition de promouvoir l’art contemporain marocain et surtout donner un coup de pouce aux jeunes artistes marocains, la galerie Abla Ababou à Rabat propose au public «Carte blanche». Un concept simple, qui consiste à donner carte blanche à un artiste emblématique pour qu’il offre à des plus jeunes l’occasion de concevoir l’exposition de leurs choix. Ainsi, la galerie rbatie a choisi pour son concept l’artiste peintre et écrivain de renom Mahi Binebine. Celui-ci a sélectionné 11 jeunes talents issus de la nouvelle scène. «Sous l’œil aguerri de Mahi Binebine, 11 jeunes artistes nous livrent leur univers. La quête existentielle domine.

Place de l’Homme dans nos sociétés modernes, discrimination des femmes, urbanisation sauvage, réminiscences d’enfance, retour aux sources, sentiments d’incompréhension, autant de thèmes abordés qui nous révèlent une jeunesse laissant peu de place à l’insouciance», indique la galerie. Entre peinture, dessin, travail de superposition, photographie, sculpture et installations, cette exposition, prévue du 18 février au 18 avril 2022, présente plusieurs styles artistiques. En effet, elle donne à voir l’univers de Noureddine Ouarhim. Ce jeune artiste utilise la terre et les graines en témoignage de son enfance rurale dans la région d’Essaouira. Une enfance omniprésente également chez Hasnae Elouarga, Sabrine Lahrach, Yasmine Hadni et Oumayma Souali Abouzid qui revisitent avec poésie leurs souvenirs de petites filles.

Quant à Meriem Ait Tagadirt et Ines El Mansouri, la force de leurs travaux, les uns sur les femmes maltraitées et les autres sur les bidonvilles de Rabat, ne laissent en aucun cas la place au rêve. Une forme de «pessimisme optimiste» que revendiquent Mounia Dadi, Hamouda Mouzouna et Ilias Elhaddaoui dans des travaux où éclatent la dualité et une humanité tourmentée à la recherche de lumière. Même quête chez Saâd Nazih qui tente à travers ses nombreux voyages d’apporter des réponses au sens de la vie. Plus qu’une exposition, cette carte blanche à Mahi Binebine est un véritable parcours initiatique où l’art bouscule nos réalités.

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