ALM : Voulez-Vous boire un café ou un thé?
Tahar Ben Jelloun : Besoin d’un très bon café le matin et un verre de thé marocain après le déjeuner. Les deux sans sucre.
On laisse entendre que vous êtes orgueilleux…
Il faut avoir de l’amour propre, de l’orgueil et de l’exigence avec soi et avec les autres.
Ce que vous n’avez jamais le temps de faire ?
Prendre des vacances, de vraies vacances avec farniente, balades, ne pas toucher un stylo, ne pas écouter les infos…
Votre dernier coup de gueule, c’était quand?
Je publie sur un site mes coups de gueule. Le dernier concerne les mauvaises notes données au Maroc.
Votre dernier coup de folie ?
Rejoindre Gênes à partir d’une petite ville suisse, Sierre. Partir à 7h du matin en train jusqu’à Milan, tomber sur les trains italiens en grève, et rejoindre Gênes en voiture pour ne pas rater une conférence que je devais faire dans le grand colloque organisé par la Repubblica, le grand journal italien, où j’écris depuis 25 ans. Je ne voulais pas rater ce rendez-vous car j’ai réussi à arriver à temps pour déjeuner avec le fondateur du journal Scalfari (91 ans) et le directeur actuel, mon ami Ezio Mauro.
Le dernier livre que vous avez dévoré ?
Un livre qui va paraître en septembre, le 3ème roman de Carole Martinez, «La terre penche» chez Gallimard. Une merveille, une écriture et un style magnifiques.
Votre plat préféré ? Et quel plat savez-vous préparer?
J’aime bien tout ce qu’on peut préparer avec le poisson. Je sais faire des tartes de légumes, des tajines aux olives et citrons confits, des pâtes aux fruits de mer, etc.
Votre dernier film au ciné ?
«Taxi Téhéran». Formidable. Une lutte intelligente et subtile contre la censure stupide iranienne.
Barça ou Real?
Je supporte l’équipe du FC Barcelone, à cause de mon fils qui est passionné par cette équipe et qui m’explique que c’est un foot de gauche ! Je ne sais pas ce que c’est !
Votre chanteur et chanteuse préférés?
Je reste toujours attaché à Nass el Ghiwane, au groupe anglais Beatles, au chanteur belge Jacques Brel, à Jean Ferrat, à la diva libanaise Fayrouz…
