Culture

Tahar Ben Jelloun : «La montre n’est pas un bijou ni un signe extérieur de richesse»

© D.R

Tahar Ben Jelloun considère la montre comme un objet utilitaire pour indiquer l’heure. Pour lui le temps, «c’est ce que nous sommes. Le temps n’existe que parce que nous nous existons», explique-t-il à ALM. Le Prix Goncourt 1987 révèle, en outre, qu’il n’a jamais acheté de montres de marque. «La montre n’est pas un bijou ni un signe extérieur de richesse», précise-t-il. Le célèbre écrivain marocain porte, actuellement, une belle montre Rolex qui lui a été offerte par la société fondatrice de cette marque suisse. «C’est un cadeau que j’ai reçu de la société Rolex à Genève», affirme-t-il. Ce beau cadeau, il l’a bien mérité grâce à son parrainage, au titre de l’année2006- 2007, d’un jeune écrivain choisi comme « protégé littéraire » par le programme de mécénat artistique Rolex. Considéré parmi les auteurs en langue française les plus lus et les plus traduits, Tahar Ben Jelloun ne cesse d’accumuler des exploits et des distinctions.
La prestigieuse Fondation de la société Rolex l’a invité pour participer avec d’autres célébrités du cinéma, de la musique, de l’art dramatique et de la danse à son programme de mentorat artistique 2006- 2007, intitulé «Mentor and protege arts initiative».  Dans le cadre de ce Programme de mécénat artistique Rolex, Tahar Ben Jelloun qui a été choisi comme mentor littéraire pour parrainer, au cours de cette année, le jeune écrivain togolais, Edem Awumey. «Il venait de lui faire paraître son roman «Les pieds sales» aux éditions Seuil. «Nous devions travailler ensemble et de lui faire partager mon expérience», dit-il. Au cours de cette année de mentorat, le programme Rolex a permis à son protégé littéraire Edem Awumey de plus se rapprocher de son mentor Tahar Ben Jelloun. Le jeune Togolais a eu droit à un voyage à la ville adoptive de son mentor, Tanger. Ce qui lui a permis de visiter les lieux évoqués dans l’œuvre de l’écrivain marocain.
Tahar Ben Jelloun a accompagné Edem Awumey dans un autre voyage dans sa ville natale, Fès. Ce voyage a permis au jeune protégé littéraire de revisiter des ruelles qu’il avait découvertes, autrefois, en lisant les romans de son mentor dont «La prière de l’absent». La longue expérience de Tahar Ben Jelloun a été très utile pour le protégé littéraire, Edem Awumey. Ce dernier a reçu au cours de ses rencontres de travail et de collaboration avec son encadreur des conseils et un enseignement personnalisés. La réussite de ce duo mentor- protégé littéraire est prise en exemple pour la Fondation Rolex qui  encourage d’autres jeunes créateurs à s’y porter candidats. Tahar Ben Jelloun porte, depuis, sa belle montre Rolex offerte par la société fondatrice de cette belle marque en signe de reconnaissance de ses efforts fournis au cours de son année de mentorat. Le grand écrivain marocain tient à faire remarquer que «la montre est là pour indiquer l’heure et être ponctuel. C’est un objet utilitaire dont il ne faut pas exagérer l’importance», souligne-t-il.

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