A l’occasion de la célébration du mois du patrimoine qui se poursuit jusqu’au 18 mai
Portant une partie de l’histoire de Tanger, le Château Perdicaris vient de s’offrir une nouvelle vie. A cet effet et dans le cadre du programme royal Tanger-Métropole, ce bâtiment historique vient d’être complètement restauré et réaménagé pour accueillir un nouveau Centre d’interprétation du patrimoine naturel et culturel, dont l’ouverture officielle vient de se dérouler, samedi 23 avril au Parc Perdicaris (Rmilat). Selon les organisateurs, cette manifestation s’est tenue dans le cadre de la célébration du mois du patrimoine qui se poursuit à l’initiative du département de la Culture jusqu’au 18 mai. Après d’importants travaux de restauration, de mise en valeur et d’équipement, «ce monument historique vient, après des décennies d’abandon, enrichir les infrastructures culturelles et valoriser le rôle du patrimoine architectural authentique et colonial en insufflant une nouvelle dynamique au tourisme culturel dans la ville et la région», a fait savoir Kamal Ben Laymoun, directeur régional de la Culture de Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Au grand bonheur des amateurs naturels et culturels, les organisateurs ont choisi le mois sacré du Ramadan pour leur faire découvrir le château Perdicaris datant de la fin du 19ème siècle et reconverti en un Centre d’interprétation du patrimoine en raison de son positionnement au sein de l’un des parcs urbains les plus riches en faune et en flore. L’inauguration officielle de ce bijou architectural intervient «en pleine dynamique d’ouverture à Tanger de nouveaux espaces culturels : le musée d’art moderne à l’ancienne prison de la Kasbah, l’espace d’exposition de la mémoire d’Ibn Battouta à Borj El Naam, le centre des fortifications historiques à Borj El Baroud, le musée villa Harris, l’espace culturel et artistique Riad El Sultan et le cinéma Alcazar, et dans le cadre des activités du mois du patrimoine», a rapporté la même source.
Le public est invité à cette occasion à visiter les salles du rez-de-chaussée du château, dédiées à une exposition relative à l’histoire de la bâtisse ainsi que des espaces dont le décor et le mobilier restituent l’ambiance familiale et la vie quotidienne vécues par Ion Perdicaris lors de la construction de ce célèbre édifice au milieu de la forêt Rmilat. Le diplomate américain d’origine grecque avait voulu en faire une merveille architecturale «sur un rocher surplombant le détroit et où il était entouré de jardins contenant des types de plantes et d’arbres importés par le propriétaire de différents continents. Le premier étage est réservé à une exposition de la diversité biologique du nord», a-t-on souligné.
Notons que dans le cadre de la célébration du mois du patrimoine, les organisateurs ont programmé des conférences, des tables rondes ainsi que des concerts, dont celui de la Hadra de Chefchaouen tenue dernièrement en ligne. Il s’agit également d’une série de visites organisée aux principaux sites historiques et archéologiques dans la région.