Culture

Tanger : Le court voit large

© D.R

Le Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger remet ses pendules à l’heure d’été. Ce n’est plus en septembre, mais à la fin du mois de juin, et plus précisément du 25 au 30 juin, que se tiendra cette grand-messe cinématographique. Ce changement de calendrier n’est pas le fruit des aléas climatiques, mais le résultat d’un choix qui a été établi de manière à donner à ce rendez-vous plus de visibilité. En effet, l’automne concentre à lui seul le principal des festivals de cinéma. Pour s’en rendre compte, il suffit de rappeler que cette saison est marquée par l’organisation du Festival national du film (FNF) en octobre et le Festival international du film de Marrakech (FIFM) à la fin novembre. Il fallait, donc, espacer les trois rendez-vous. C’est ainsi que le court marque le lancement de la saison, talonné par le Festival national du film (itinérant) et, pour clôturer la saison en apothéose, le Festival international du film de Marrakech. Le court peut déjà parier sur deux atouts majeurs : les délices de l’été et le charme d’une ville féerique comme Tanger. Si à ces deux atouts, il faut ajouter la programmation pointue et variée élaborée par le CCM, le 5ème Festival du court-métrage de Tanger aura sans doute mis toutes les chances de succès de son côté.
A propos de programmation, les organisateurs annoncent la participation de 17 pays avec près de 40 films, sans oublier les films marocains en compétition officielle dont les titres seront révélés au début juin.
Le cinéaste palestinien Michel Khleïfi, président du jury de cette 5ème édition, aura certainement l’embarras du choix pour départager les films en course pour le «Grand sacre». Mais il peut compter sur une pléiade d’artistes rompus à l’analyse de l’image, qui vont l’accompagner dans cette tâche ardue. Il y a lieu de citer Sibele Voskay (productrice turque), Ben Diagaye Beye (cinéaste sénégalais), Charaf-Eddine Anbary, Saâd Hassani, Aziz Saâdallah et Khadija Assad, respectivement réalisateur, artiste-plasticien et comédiens. Au total, sept jurés rodés par tant d’années vouées (et dévouées) au cinéma. En marge de la compétition, le programme prévoit, comme à l’accoutumée, une rubrique spéciale « Panorama du cinéma marocain». Un véritable régal pour le commun des cinéphiles, d’autant plus qu’il sera procédé à la projection, dans la prestigieuse salle de cinéma Roxy, de près de 50 courts-métrages marocains. Et ce n’est pas tout… A l’instar des précédentes éditions, le festival prévoit une rubrique «Leçon de cinéma». Cette année, c’est au tour du réalisateur du long-métrage «Le Gosse de Tanger», Moumen Smihi, d’animer cette rubrique prévue à la fin du festival. Question de décor, le festival peut compter cette fois sur l’ambiance festive de la ville du détroit qui s’est parée de ses plus beaux atours pour briguer le privilège d’accueillir à l’horizon de 2012 l’Exposition internationale.

 

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