La programmation du Théâtre national Mohammed V de Rabat s’annonce riche et variée pour ce mois de mai. Plutôt pointue, faisant la part belle à l’humour, la danse et la musique. Au menu figure le spectacle d’humour «La vie c’est comme un arbre» de la compagnie «Les voyageurs sans bagages». Après le succès rencontré en Belgique, cette compagnie débarquera, pour la première fois, au Maroc le 10 mai pour présenter sa comédie hilarante. «Ce spectacle n’est pas une œuvre historique ou dénonciatrice mais juste un hommage «burlesque» à tous ces gens qui ont quitté des êtres chers pour un avenir meilleur», indique la compagnie qui aborde, à travers cette œuvre ,le sujet de l’immigration avec beaucoup d’audace, d’autodérision et de fraîcheur. Dans le même volet, l’humoriste marocain Hassan Bouchani présentera, le lundi 28 mai son one-man-show «Qui suis-je?». Sur les planches du Théâtre national, une belle découverte de la similarité entre la musique arabe et coréenne est envisagée aujourd’hui mardi 8 mai. Le public aura l’opportunité de découvrir la musique coréenne à travers le groupe «Sorea». «Le Maroc rencontre la Corée», est l’intitulé de ce spectacle qui regroupe cinq jeunes musiciennes qui interpréteront des pièces musicales avec des instruments traditionnels coréens. Le groupe est hautement apprécié par le public et par les experts pour sa tentative novatrice d’explorer un nouveau terrain de musique. «Les jeunes artistes ne cessent de faire des efforts pour la modernisation, la vulgarisation et la mondialisation de la musique traditionnelle coréenne». De son côté, l’art du ballet sera mis à l’honneur, le jeudi 31 mai, avec le spectacle «Un regard venu d’ailleurs». Mise en scène par la chorégraphe Salima Moumni, cette œuvre sera présentée par les élèves de l’école «Danse cité», «D’une durée d’une heure et quart, le spectacle se veut être le miroir de ce qu’est le monde d’aujourd’hui… la société actuelle… et pousse peut-être à réfléchir…». Par ailleurs, l’espace du Théâtre national Mohammed V abritera des cérémonies de signatures d’ouvrages de plusieurs auteurs. notamment Abdelilah Benhaddar et Mohamed Laghramli.