Le Festival des musiques sacrées du monde fait son grand retour après deux années d’absence de par la pandémie.
Depuis jeudi, la capitale spirituelle du Royaume abrite, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette éminente manifestation qui se tient jusqu’au 12 juin autour de l’architecture et du sacré. A propos de cette 26ème édition, la fondation Esprit de Fès, qui en est l’initiatrice, indique : «Aujourd’hui tout l’écosystème touristique et culturel de la ville est mobilisé pour assurer la réussite de cet événement fédérateur, devenu un incontournable de l’agenda culturel et dont la réputation dépasse largement les frontières du Royaume».
La même structure précise également que ce Festival est, depuis plus de deux décennies, devenu une véritable institution qui a vu se succéder sur ses différentes scènes des artistes de renommée internationale porteurs de valeurs d’interculturalité, de tolérance et de partage. Cette année, l’événement est, tel que le détaille la fondation, de retour «dans un format plus court, mais toujours aussi prestigieux». Après de bons préparatifs, le Festival offrira une programmation riche mettant à l’honneur une sélection exceptionnelle d’artistes et de formations dans des sites uniques et rares qui célèbrent le patrimoine de la capitale spirituelle, soit Bab El Makina, Dar Adiyel, la synagogue Aben Danan et Jnan Sbil.
Comme chaque année, le coup d’envoi du Festival est donné par une grande soirée d’ouverture dans le cadre magique de Bab Makina. Une mise en ambiance qui plonge les spectateurs dans la thématique de l’édition, à savoir l’Architecture et le Sacré pour cette édition. Dirigé par Alain Weber, directeur artistique historique du Festival, le spectacle utilise la technologie pour magnifier l’expérience spirituelle à travers des effets immersifs de projection mapping. En tout, un spectacle lumière et musique haut en couleur. A ce propos, il explique : «Le spectacle projection et musique, à la jonction des religions et des cultures, plonge les spectateurs dans une épopée visuelle et musicale, partant de Fès en direction des spiritualités du monde, et se concluant à la grande mosquée Hassan II de Casablanca, en passant par des lieux emblématiques de l’architecture sacrée tels que le Taj Mahal ou la Cathédrale Notre Dame.
Comme un voyage qui partirait du Maroc, pour y revenir, les oreilles vibrantes de la beauté des musiques et architectures du monde». De plus, le spectacle met en scène un plateau grandiose d’artistes, dont des têtes d’affiche du festival, représentant des traditions musicales diverses, telles que les chanteuses du soufisme indien Roohani Sisters, Françoise Atlan pour le chant judéo-arabe et berbère, Lobsang Chonzor pour la musique du Tibet, ou encore le chanteur Mohammed Motamedi, accompagné de Maziyar Ghasemi au duff pour la musique iranienne.
Le Festival se poursuivra avec un programme riche à découvrir en journée et en soirée, de jardins en lieux de prière et en palais. Il se conclura par un grand spectacle de clôture dimanche soir. «Habitués du Festival ou novices, mélomanes comme simples curieux, sont donc invités à communier autour d’expressions artistiques profondes puisant dans des patrimoines pluriséculaires, pour vivre des moments mémorables», s’exprime la fondation.
Pour rappel, le programme du festival et toutes les informations sur les artistes sont disponibles sur le site web du festival : www.fesfestival.com. La Fondation Esprit de Fès propose également l’application gratuite Fesfestival sur App Store et Android. Bon à savoir.
