Le tournage de la nouvelle série «Sak wa ghnima» (Fonds et butin) de Mohamed Ahed Bensouda se poursuit.
«Début de la 51ème journée de tournage pour la série produite par la SNRT», précise le réalisateur tout récemment sur son compte officiel Instagram à propos de cette œuvre télévisée prévue d’être diffusée sur la chaîne Al Aoula. A leur tour, des artistes marocains participants à cette série, dont le tournage a, selon le réalisateur également cinéaste, lieu à Khénifra et régions, ne manquent pas de partager leurs photos dans les coulisses. C’est le cas de Jamila Charik, Mounia Lemkimmel, Jamila Atef, Hasna Moumni, Khadija Zeroual, Abdellah Ferkous, Abdellatif Khamouli, Jamal Lababsi, Abdellah Chicha, Khalil Obaqa, Abbas Kamil, Reda Belnaim et Ziad Idrissi entre autres ainsi que de jeunes talents de l’Isadac.
Quant à l’intrigue, elle raconte, selon M. Bensouda, le «mythe» d’une tribu dont le leader a un tigre qui prend la fuite et sème la terreur chez les habitants de la région, notamment le personnage «Sak». Le rôle de «Ghnima» étant interprété par l’actrice Jamila Atef.
Et ce n’est pas tout ! Cette œuvre, écrite par Zhor Zriq, est, selon le réalisateur, destinée à «honorer la femme», notamment celle «rurale» tout en mettant en valeur leur autonomie socioéconomique. D’où, entre autres, le choix de la ville de Khénifra qui regorge de paysages naturels à mettre davantage en avant.
Outre cette série, le cinéaste, qui n’est plus à présenter, est notamment connu pour ses œuvres cinématographiques. Ainsi, il a réalisé les longs-métrages «A la recherche du pouvoir perdu», «Derrière les portes fermées» et «Histoire d’un lutteur Mchaouchi». Des œuvres qui lui ont même valu des prix à l’échelle internationale. Mieux encore, le cinéaste, qui avait aussi un projet de festival, a donné, il y a quelques années, un avant-goût de son nouveau film «Naoubat El Ochaq» (L’hymne des amoureux) dont le tournage a hélas été cependant arrêté pour des raisons «financières» comme le précise le réalisateur.
Ce long-métrage étant un mélodrame qui se voulait de présenter la ville de Fès au XVIème siècle, notamment lorsqu’elle abritait un port au bord de la rivière Sebou. Comme son nom l’indique, ce film, qui devait allier la star Rabie El Kati aux côtés d’artistes étrangers, est également dédié à la musique andalouse outre l’artisanat de la capitale spirituelle. Une telle œuvre mérite que ses problèmes financiers soient surmontés.