Culture

Trois Questions à Abderrafie Zouiten, président de la Fondation Esprit de Fès «Nous allons continuer à ouvrir ce festival aux jeunes»

© D.R

ALM : Le festival fête sa 27ème édition, quel bilan faites-vous ?
Abderrafie Zouiten : Le festival va très bien. Il est aujourd’hui reconnu comme le premier festival des musiques sacrées au monde. Il est le fruit d’un travail collectif, réunissant à la fois les autorités de la région, les institutions, que ce soit la région Fès-Meknès, la commune, la mairie, des sponsors qui nous accompagnent mais également les médias nationaux. Sans leur présence je crois que le festival aurait du mal à avoir la notoriété qu’il a aujourd’hui.

Nous avons également la présence des médias internationaux. Cette année, les médias espagnols sont présents en force. Il ne s’agit pas uniquement de communiquer sur le festival mais c’est d’abord communiquer sur les valeurs de notre pays, sur la richesse de son patrimoine matériel et immatériel. Et s’il y a une ville qui symbolise cette richesse, c’est bien la ville de Fès. On voit aujourd’hui un festival qui atteint une dimension très spéciale reconnue à travers le monde. Faire connaître Fès, sa région et promouvoir les valeurs de notre pays continueront grâce à ce travail collectif.

Quels sont vos projets pour l’avenir du festival ?
Nous essayons de renforcer la présence des jeunes. Nous avons des partenariats entre la Fondation Esprit de Fès avec les plus grandes universités de la région comme Al Quaraouiyine, Sidi Mohamed Ben Abdellah, Al Akhawayn et Moulay Ismaïl de Meknès. Il est important pour nous que le festival s’ouvre aux jeunes. Nous avons initié cette année, en partenariat avec le ministère de la jeunesse, de la culture et de la communication, la première édition du prix Jeunes talents Esprit de Fès. Son objectif est de mettre en avant les jeunes talents. Nous allons continuer à ouvrir ce festival aux jeunes. L’année prochaine, au niveau de la programmation officielle, un espace leur sera dédié pour leur permettre de s’exprimer encore.

Quelles sont les retombées du festival sur la ville de Fès ?
Notre ambition justement c’est que cet évènement puisse avoir des retombées économiques et financières. D’abord, au niveau de l’attractivité de la ville de Fès et sa région. Fès est appelée à une évolution en termes d’attractivité touristique formidable. Elle abrite la plus vieille médina du monde. C’est un musée à ciel ouvert. Ce que nous essayons de faire c’est de continuer avec ces actions en partenariat avec le ministère du tourisme, l’Office national marocain du tourisme (l’OMT), le CRT de Fès-Meknès et d’essayer ensemble de faire en quelque sorte que cette image cette attractivité se renforcent pour plus d’arrivées touristiques, plus également de retombées au niveau de l’artisanat et d’autres secteurs.

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