Culture

Un 2ème festival «Talweek-end» pour revaloriser «Talborjt»

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Le festival «Talweek-end» est de retour le temps d’une deuxième édition. Il est prévu du 3 au 7 mai à Agadir à l’initiative de l’association Agadir Memory. L’objectif en étant de revaloriser le quartier « Talborjt » en tant que partie intégrante de la ville.

C’est parti, dès ce mercredi, pour le 2ème festival «Talweek-end» qui sera marqué par des activités intenses. Il s’agit, d’après l’association, «de shows live, spectacles de rue, des espaces de création, spectacles de musique, ateliers de formation artistique, culturelle et technique à l’instar de la chorégraphie, la création de contenu, du maquillage artistique et de la photographie outre l’exposition d’art visuel et le salon du livre de deuxième main, ainsi que de l’espace de produits locaux». Des festivités qui se dérouleront jusqu’à dimanche prochain dans le quartier Talborjt. Le tout avec des particularités.

«Renouer avec l’esthétique de Talborjt»
En détail, ces ateliers se veulent, d’après Agadir Memory, de «renouer avec l’art et l’esthétique du quartier Talborjt en tant que mémoire intégrante de la ville ». Et ce n’est pas tout ! Cette manifestation est destinée à « créer de nouvelles coutumes culturelles en participation active et productive en industrie de show». Mieux encore, l’association veut « contribuer à l’enrichissement de Talborjt, marqué par son imaginaire symbolique et ses dimensions esthétiques, pour en faire l’un des monuments culturels les plus importants aux niveau local, national et mondial ».

Activités parallèles
En outre, le programme de l’événement comprend des activités artistiques « parallèles pour contribuer à l’ouverture du quartier sur son environnement général». Cela se manifeste par des shows, expositions, salons et ateliers dans des espaces différents dans le quartier. « Ces activités abondent de shows fertiles pour s’arrêter sur des expériences locales et internationales en shows live et performances modernes en danse contemporaine, chorégraphie, création de contenu, photographie et improvisation théâtrale», ajoute l’association. D’après la même source, cette deuxième édition se distingue également par l’accueil réservé au Souss dans la ville de Tiznit qui lui appartient aux niveaux culturel, symbolique et patrimonial. Cela passe par l’organisation d’un salon de produits locaux tout au long du festival « Talweek-end ». L’objectif en étant de valoriser et préserver le patrimoine culturel immatériel, voire ancrer la multiplicité culturelle et artistique des grandes extensions amazighes dans leurs aspects culturels et identitaires. Ainsi, cet événement n’est plus une simple rencontre pour des shows ; il est plutôt devenu un monument célébrant l’humain dans son rapport avec l’espace public, la mémoire collective et les différents styles de performances. L’objectif ultime en étant de triompher pour les principes de dialogue, d’acculturation, de multiplicité et de différence. Par l’occasion, des personnalités culturelles d’Agadir, ville de renaissance, seront honorées en reconnaissance à leur parcours culturel et leur dévouement intellectuel en collecte et documentation d’une partie de la mémoire de la ville depuis les années quarante du siècle dernier. Il s’agit de Lahcen Erresafi, Abdellah Kiker et Iza Jafiri. Un hommage leur sera rendu en présence d’intellectuels de la ville et du public du festival.

C’est le titre de la boite
Oussama Almouhandiz, un make-up artist attendu à l’événement
Participation : Le make-up artist marocain, Oussama Almouhandiz, est prévu de participer à cet événement. D’après ses annonces sur sa page officielle Facebook, il dévoilera la manière de créer « la couronne de vipères et le bâton de cobra ». Cet artiste, spécialisé en make-up cinématographique, est visiblement programmé dans l’atelier dédié lors du festival à cet effet. A propos du maquillage cinématographique, il indique que celui-ci « consiste à introduire des changements à la forme des personnages par le seul make-up sans accessoires. Généralement, il est utilisé dans les films qui n’ont pas assez de budget». Pour l’heure, l’artiste, âgé d’environ 38 ans, est à la quête de renommée mondiale. D’après lui, il y a un manque d’écoles dédiées à l’enseignement de cet art au Maroc. Hormis quelques formations et ateliers, ce genre d’écoles est plutôt disponible en Europe, Asie et Amérique. Outre « Talweek-end », il participe à d’autres manifestations.

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