ALM : Café ou thé ?
Hatim Iddar : J’opterais volontiers pour un thé.
Alors comment as-tu passé ce mois de Ramadan ?
Ramadan pour moi ne fait pas de différence avec le reste des mois de l’année. Cependant, ce qui fait la différence, c’est que durant ce mois sacré le recueillement spirituel prend le dessus. Je prends donc le temps de faire un peu plus de lecture coranique et prier d’avantage. En parallèle, j’ai profité du changement de mode de vie au cours de ce mois pour pratiquer du sport ainsi que pour me rapprocher de la famille. Bref, à mon sens Ramadan est synonyme de bonne ambiance et d’atmosphère purement religieuse.
As-tu suivi la Coupe du monde ? Et quelle était ton équipe préférée ?
Pas vraiment… Je n’ai vu que quelques matchs parce que je n’avais pas envie de les suivre tous. De plus, je n’ai même pas d’équipe préférée vu que je ne suis pas un grand fan de football. Alors, quand je regarde un match, j’encourage toujours l’équipe qui joue le mieux.
Qu’est-ce que tu as prévu comme projets en cette saison estivale ?
A vrai dire, je ne peux pas avoir de projets, puisque toujours en saison estivale, je reçois beaucoup d’invitations pour des manifestations artistiques. Et puisque l’amour de ma vie c’est la musique, je ne peux pas faire passer mes projets personnels avant mon engagement artistique. Par contre, quand je participe aux festivals en dehors de ma ville, je profite de l’occasion pour faire un peu de tourisme et visiter les endroits que je ne connais pas.
Que penses-tu de ce qui arrive actuellement à Gaza?
La guerre de Gaza est une horreur, c’est une grande injustice perpétrée impunément contre le peuple palestinien. J’espère que justice sera faite, et que l’on pourra fêter la paix et la guérison des blessures des victimes palestiniennes innocentes.
Comment as-tu accueilli les critiques qui ont accompagné la Malhama ?
Ce qu’il faut savoir avant tout, c’est que l’idée de faire cette chanson était par des intentions très nobles. Avec mes amis artistes, nous l’avons fait par patriotisme. Ce n’est ni plus ni moins qu’une ode aux grandes réalisations et chantiers accomplis par le Royaume en ces 15 années de règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Quant aux critiques qui ont accompagné cette chanson, je dirais que chacun voit les choses à sa façon et donc, je respecterais le point de vue de chacun.
Selon nos informations, tu es quelqu’un qui adore les enfants. Est-ce que tu ne penses pas à leur dédier une chanson ?
Oui, je confirme que j’ai beaucoup de sympathie pour les enfants. Et justement, c’est dans mes projets de travailler sur une chanson spécialement pour eux. C’est une chose qui me tient à cœur.
Pour revenir au projets artistiques, qu’est- ce que tu nous réserves pour les mois à venir?
J’avouerai que pour l’instant, je mets mes projets en veilleuse. J’ai beaucoup de festivals et de soirées artistiques au programme de cet été. Et pour une fois, je vais me permettre un peu d’égoïsme en faisant passer ma passion de rencontrer le public avant le travail. Et donc pour l’instant je me prépare pour ma prochaine scène qui se tiendra à l’occasion du Festival international Jawhara à Azemour.
Par Siham Oukhit