Culture

Un démarrage en grande pompe

© D.R

Il est 18 heures, au Complexe cinématographique du Dawliz. Le public est venu nombreux pour assister à l’ouverture de la première édition du festival international du film de Salé. Tous les coins et recoins du Complexe Dawliz sont emplis de monde. Ils sont tous là pour suivre en direct la cérémonie d’ouverture du festival. Ce dernier se veut particulièrement un hommage à la femme à travers ses réalisations artistiques et cinématographiques. Ainsi, quelques heures après l’horaire prévu pour ouvrir officiellement le Festival international du film de Salé, le public se dirige vers la porte d’entrée des trois salles du Dawliz, chacun muni de son invitation ou de son badge. En effet, la cérémonie d’ouverture n’est pas réservée à monsieur tout le monde, ce ne sont que les personnes invitées qui peuvent y assister. Dans l’une des plus grandes salles du Complexe Dawliz, le Mrissa, se déroule la cérémonie d’ouverture où sont installés acteurs, cinéastes et hommes de culture. On distingue des noms comme les réalisateurs marocain, Daoud Oulad Syad, Hassan Benjelloun, Mohamed Asli, Nourredine Miftah, Jilali Ferhati, ainsi que l’acteur Khalid Benchegra qui joue dans le film « Les yeux secs » de Narjis Nejjar . Cette dernière est la présidente du jury de cette première édition. Un jury qui se compose de Inès Daghidi, réalisatrice égyptienne, de Sophia Hiniadou-Combanis, représentante de la Fondation hellénique pour la Culture Grèce, ainsi qu’Inmaculada Gutierrez Gordillo, présidente de l’Association des Scénaristes Andalous. Ce jury ne regroupe que des femmes. C’est une façon de leur permettre d’échanger leurs expériences. Dans ce cadre, les organisateurs du festival ont déclaré : « Nous espérons que le festival pourra servir la cause de la femme et les valeurs esthétiques – à travers des projections qui attestent de la noblesse du spectacle cinématographique ».
En outre, à côté des cinéastes se trouvaient également des hommes politiques et des officiels qui ont pris la parole pour inaugurer le festival. Parmi eux se trouvait Driss Sentisi, le maire de Salé. Celui-ci a estimé que, par l’organisation de ce festival, la ville de Salé aura ajouté une nouvelle perle à son collier. Selon le maire de Salé, cette manifestation constitue une nouvelle contribution dans la perspective d’ancrer et de consolider la culture cinématographique. Une culture considérée comme l’un des affluents de la connaissance. Il a également mis l’accent, dans ce contexte, sur la nécessité pour les collectivités et organismes locaux de s’impliquer dans les activités et les initiatives à caractère culturel.
Par ailleurs, Nourredine Saïl a pris également la parole pour déclarer que « ce festival est un projet qui se parachève grâce à la conjugaison des efforts de toutes les parties concernées ». D’après lui, ceci a été favorisé également grâce à l’ambiance cinématographique favorable qui régne actuellement au Maroc. Enfin, après les discours officiels qui étaient axés principalement sur l’objectif de ce festival et la programmation de cette première édition, le public avait rendez vous avec une projection du film de Mohammed Asli.
Ce film, en compétition officielle, n’est autre que « A Casablanca, les anges ne volent pas ». Mais avant, le public a eu l’occasion de connaître Mohammed Asli et les acteurs qui jouent dans son premier opus: Abdessamad Miftah Elkhir, Abderrazak El Badaoui et Naîma Bouhmala se sont présentés sur le podium aux cotés du réalisateur, Mohammed Asli. « A Casablanca, les anges ne volent pas » a connu beaucoup de succès. Il est même actuellement en projection dans les salles de Londres et sera présenté en compétition officielle au Festival d’Alexandrie le 8 septembre. C’est un film très réaliste et tourné surtout dans un village en haut Atlas et à Casablanca. Dans une vaste fresque sociale, ce premier long métrage de Mohamed Asli retrace en fait la vie de toutes les petites gens de Casablanca. C’est un film qui relate le quotidien de trois amis contraints de s’exiler à Casablanca y travailler, pour une misère, dans un restaurant. A chacun ses rêves mais aussi ses problèmes et ses préoccupations. Des problèmes qui minent la vie. En somme, le Festival international du film de Salé présentera, en tout et pour tout, 13 films de différentes nationalités; il se poursuivra jusqu’au 11 septembre prochain.

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