Edité par Aimelen.New Com, le numéro 1 du mois de mars de ce premier magazine marocain mensuel et indépendant, consacré à l’audiovisuel, le cinéma, la culture… Mais aussi au tourisme, est déjà en vente dans nos kiosques au prix de 10 DH.
Ce magazine, premier du genre, imprimé chez «Idéale», dont le directeur général est Kadim Shiab, et le directeur de la publication et de la rédaction, Ahmed Bouaroua, se veut un moyen d’information, d’analyse et d’études pour des lecteurs, toutes classes sociales confondues, dans des domaines aussi variés que la culture, l’art ou le tourisme. Pour cela, il met à la disposition des lecteurs un support de 90 pages de papier glacé, décliné en arabe et en français – en moyenne une page arabe une page français -, une équipe de 23 personnes dont une dizaine de journalistes, collaborateurs et permanents, et un sommaire avec une gamme plutôt variée de rubriques: télé, ciné, culture, société, musique, mode, cuisine, loisirs, horoscope.
En couverture de ce numéro 1, on retrouve notre célèbre Nadia Larguet, anciennement animatrice de l’émission «Entracte» sur 2M, mais aussi Faïçal Laraïchi, actuel directeur de la première chaîne de télévision, TVM, ou encore Imad Entifi, animateur sur 2M, et enfin Hassan El Fad, comédien, humoriste marocain… Et il est vrai qu’en feuilletant l’ensemble des pages de ce premier numéro, le lecteur qui découvre le support, féru d’informations, fait le tour de la question en matière de cinéma, art…
En effet, en allant à la rubrique Canaltélé, on trouve l’interview de Fayçal Laraïchi, mais aussi un article sur la définition de la sitcom. Plus loin ce sera les dernières déclarations de Nadia Larguet, ou encore un reportage sur le cinéaste marocain Taif Nizar, avec un clin d’oeil en passant à la charmante comédienne Asmâa El Khamlichi… Ailleurs ce sera des pages consacrées aux potins des stars nationales ou internationales. Dans l’ensemble, le support aborde toute l’actualité télévisée, cinématographique… du mois passé et du mois à venir, avec un texte fluide et qui se laisse lire sans difficulté que ce soit pour les articles en arabe ou en français.
Un reproche néanmoins, la surface consacrée aux photos, sans doute dans un souci d’illustration, bouleverse quelque peu l’harmonie des pages. Un effort, sûrement relevé par les concepteurs, reste à faire à ce niveau notamment sur le plan de la superposition, de la dimension mais aussi pour la qualité des photos qui reste tres variable, mais cela demeure le souci de bien des publications. En outre, un supplément programmes télé, avec des choix-télé pour orienter le lecteur, aurait été le bienvenu, dans un tel support consacré à l’audiovisuel et au cinéma. Des «tares» qui seront certainement réparées dès les prochaines éditions et qui de toute façon n’occultent en rien l’originalité de l’idée qui reste inédite dans un contexte national encore pauvre en support de ce type.