L’exposition temporaire «Cy Twombly, Morocco 1952/1953» que la Fondation Jardin Majorelle organise, du 4 mars au 2 juillet à Marrakech, représente un voyage à travers le Maroc de cette période, au regard unique de l’influent artiste américain, Cy Twombly.
Une visite organisée jeudi à cette exposition, en présence d’artistes et de critiques d’art, ainsi que d’acteurs de divers horizons, a été l’occasion d’admirer le talent débordant et l’affinité de l’un des plus grands artistes de la seconde moitié du vingtième siècle, dont la fascination pour le monde de l’antiquité classique est connue, et qui était tout aussi intrigué par les cultures des tribus amazighes du Maroc.
C’est au cours d’un voyage de découverte, de l’hiver de 1952 au printemps de 1953, que le jeune artiste américain parcourt le Royaume en compagnie de Robert Rauschenberg, peintre comme lui.
Ensemble, ils explorent non seulement les villes les plus fréquemment visitées, comme Tanger, Casablanca et Marrakech, mais aussi les vestiges relativement méconnus de sites amazighs à Tiznit et de l’antiquité classique à Volubilis, qui donneront tous deux leurs noms à des œuvres monumentales réalisées par l’artiste suite à son séjour marocain.