Le nouveau film «Jours d’été» du réalisateur, acteur et scénariste Faouzi Bensaidi débarque dans les salles de cinéma. Il réunit plusieurs comédiens marocains donnant le ton à une histoire touchante de retrouvailles et d’impossibles réconciliations.
Produit totalement au Maroc, «Jours d’été», cinquième long-métrage du cinéaste Faouzi Bensaïdi, arrive dans les salles obscures à partir du 25 septembre. L’œuvre est une comédie dramatique, adaptation marocaine de la pièce de théâtre «La Cerisaie», de l’écrivain et dramaturge russe Anton Tchekhov. Le film entrecroise le drame et le burlesque. Il raconte en effet l’histoire de Jalila qui, après une longue absence à l’étranger, revient parmi les siens; notamment son prodigue frère cadet Kamal, et son ombrageuse sœur aînée Aïcha, pour sauver le domaine familial. «Aux souvenirs heureux des temps de l’insouciance et du faste d’antan, succède la dure réalité d’une famille ruinée, confrontée à des personnages gravitant autour d’elle, proches et employés de maison avec, pour certains, des intentions de revanches et de terribles desseins… Entre intrigues, manipulations, passions, amours contrariés, vérités bonnes à dire et choc des générations, «Jours d’été» est le chant du cygne d’une excentrique grande famille aristo ! Ils devront en plus compter sur les desseins d’un insoupçonnable personnage, qui a promis de faire de leurs derniers jours d’été… des jours nouveaux à venir… Mais, qui aura le dernier mot?», lit-on dans le synopsis. Pour rappel, le film a été tourné pendant trois semaines à Tanger. Il réunit une pléiade d’acteurs talentueux. On y trouve Mouna Fettou, Faouzi Bensaïdi, Mouhcine Malzi, Nezha Rahil, Nadia Kounda, Abdou Taleb, Hasnaa Moumni, Mohamed Choubi, Noureddine Saadane, Saïd Bey, Abderahim Samadi et Mostapha Haouchine.
Né de la passion théâtrale
Avec plus de dix ans de théâtre, Faouzi Bensaïdi a toujours été marqué par l’œuvre d’Anton Tchekhov (« La Cerisaie »), parmi celles qu’il rêvait de revisiter. Lorsqu’il est amené à animer un atelier de direction d’acteurs à l’École supérieure des arts visuels de Marrakech (EAV), il propose de faire venir de véritables comédiens pour permettre aux étudiants d’observer leur travail de près. C’était le point de départ d’une idée qui a germé petit à petit dans l’esprit du réalisateur. « Je voyais que quelque chose prenait forme, raconte-t-il, et j’ai commencé à envisager la recherche d’un producteur pour donner vie à ce film. La rencontre avec la productrice Rajae Hassani et son équipe a permis de concrétiser le projet.