Jusqu’au 25 juillet 2025, le Musée Yves Saint Laurent Marrakech accueille l’exposition «Oiseaux du Mexique». Présentée pour la première fois en Afrique du Nord, elle dévoile plus de 90 œuvres et objets rares, issus d’une vingtaine de collections publiques et privées mexicaines.
Après «Serpent» (2023), première exposition marocaine consacrée à l’art aborigène australien, le Musée Yves Saint Laurent Marrakech (mYSLm) accueille cette fois-ci «Oiseaux du Mexique». Une exposition anthropologique dévoilant plus de 90 œuvres et objets rares, issus d’une vingtaine de collections publiques et privées mexicaines. Imaginée par le commissaire d’exposition mexicain Juan Gerardo Ugalde Salinas, restaurateur des collections du Musée Pierre Bergé des arts berbères et du Musée Yves Saint Laurent Marrakech, cette exposition est le fruit des mois de recherche et de collaborations scientifiques avec des experts en histoire de l’art et en anthropologie. «C’est la première fois qu’un ensemble aussi conséquent de trésors patrimoniaux mexicains est présenté en Afrique du Nord. À travers ces chefs-d’œuvre, cette exposition offre un panorama inédit de l’évolution artistique et identitaire du Mexique, soulignant la richesse et la singularité d’un patrimoine toujours vivant», indiquent les organisateurs.
En effet, «Oiseaux du Mexique» met en lumière l’omniprésence de ces créatures dans l’art et l’artisanat mexicains, ainsi que leur influence sur les créateurs au fil des siècles, des coqs et canaris aux pélicans, pigeons, hérons, paons et aigles. Sculptés, peints, ciselés ou brodés sur vases, parures, tableaux et autres objets décoratifs, ils traversent les époques, de l’âge classique maya aux avant-gardes artistiques modernes. En parallèle à cette richesse esthétique, «Oiseaux du Mexique» dévoile une volière d’une variété partie intégrante du paysage mexicain contemporain et de la vie quotidienne de ses habitants.
«Au-delà de leur représentation artistique, les oiseaux occupent une place centrale dans l’imaginaire collectif mexicain. L’exposition révèle ainsi l’importance des plumes et leur foisonnante palette de textures, de couleurs et de formes dans des traditions artisanales emblématiques : l’orfèvrerie de Taxco (État de Guerrero), la céramique de Tlaquepaque (Jalisco) et de Guanajuato, mais aussi la poterie, l’ébénisterie, la joaillerie et le textile», expliquent les initiateurs.
Il est à noter que ladite exposition bénéficie de prêts exceptionnels de prestigieuses institutions mexicaines : l’Institut national d’anthropologie et d’histoire (INAH), l’Institut national des beaux-arts et de littérature (INBAL), et l’Institut national des peuples indigènes (INPI).
Une programmation culturelle riche et variée
En marge de l’exposition, une programmation culturelle riche et variée sera proposée. Au menu, des conférences, concerts, rencontres, et cycle de projections de dix films mexicains du 1er mars au 26 juillet 2025, en simultané à l’auditorium Pierre Bergé du musée et à la Cinémathèque de Tanger, avec le soutien de la Fondation Jardin Majorelle. Les séances seront gratuites, et le calendrier sera disponible sur le site du Jardin Majorelle.