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Une immersion dans l’univers d’Amal El Atrach et Yi Ling

© D.R

Elles présentent leurs créations réalisées durant la période de confinement

Comédienne populaire, scénariste mais également connue par ses talents de plasticienne, Amal El Atrach revient sur la scène avec de nouvelles performances artistiques. Cette fois-ci, elle dévoile ses créations à travers l’exposition «L’art libérateur de deux femmes confinées», attendue à partir de ce 10 octobre à Dar Chams Kasbah à Tanger. Une exposition qu’elle avait conçue avec l’artiste peintre et créatrice de mode chinoise Yi Ling pendant la période du confinement. L’histoire a commencé lorsque les deux artistes se sont retrouvées «coincées» dans le nord du Maroc, dans le petit village de Médiouna, situé entre la forêt et l’océan Atlantique. «Sept mois durant lesquels chacune des deux femmes a vaqué à ses occupations, entre castings digitaux au Maroc et gestion de magasins en Chine. Les deux créatrices ont pu faire de cette «vie à deux» une session d’apprentissage sur l’autre, mais aussi de création», lit-on dans une note d’information envoyée pour annoncer son exposition.

Des œuvres en aquarelle, encre de Chine et papier

L’exposition donne à voir deux univers différents. Pour Amal El Atrach, c’est l’aquarelle qui habite son cœur et sa pensée. Celles et ceux qui la connaissent l’ont rarement vue sans son carnet de dessin et sa minuscule boîte de couleurs. Quant à l’artiste Ling, qui a évolué, depuis son enfance, dans un univers dessiné par l’encre de Chine, une pratique qu’elle tient de son grand-père, légendaire calligraphe chinois, a su s’inspirer de ce firmament de nuances et l’utiliser dans ses designs et collections de mode.

Des personnages imaginaires et des couleurs chatoyantes

Maniant pinceaux et crayons, Amal joue avec son imaginaire, crée ses propres personnages, s’inspire de la proximité du quotidien, en lui donnant de la couleur. «Ce que je regarde m’intéresse, ce que je regarde m’étonne. Jour après jour tout change. Je dessine pour ne pas oublier. Et à chaque fois que je dessine, je suis encore plus étonnée», dit-t-elle. D’ailleurs, elle aime donner des noms et des couleurs aux sentiments. Le hasard et l’utilisation de doubles pages ont déterminé le format panoramique de ses portraits. Un seul format, un seul modèle pour toujours capter l’émotion de la rencontre, le spontané de l’attitude, pour partir à la conquête du cadre avec le modèle, avec pour gourmandise la pose de la couleur en éclats.

Yi Ling : Regard aiguisé, geste poétique

Diplômée de l’Université de New York, Yi Ling a été récompensée comme l’une des dix meilleures créatrices originales de Chine en 2017. Elle participe à la conception de costumes pour les théâtres de Paris, de Hong Kong et de Sydney depuis de nombreuses années, ainsi qu’à la conception de vêtements pour plusieurs films chinois sous sa propre marque. Son obsession d’enfance pour l’écriture et la peinture au pinceau chinoises, et le fait qu’elle soit issue d’une famille de culture traditionnelle chinoise, ont déclenché sa capacité à décrire la vie en quelques traits.

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