Le Groupe Universal Music est désormais fort présent au Maroc. A cet effet, un lancement officiel en est fait mercredi à Casablanca, avec une mise en place d’une équipe locale. Les contours en sont donnés lors d’une conférence de presse.
C’est fait ! Universal Music concrétise son installation au Maroc. Après le lancement de ses bureaux dans le Royaume et dans la région Mena depuis 2020, le Groupe passe à la vitesse supérieure en annonçant, dans la métropole, la mise en place de son équipe locale. Le tout avec beaucoup plus de détails lors d’une rencontre avec les médias.
En détail, la mission du Groupe porte, d’après Adam Granite, CEO (chief executive officer) pour l’Afrique, Moyen-Orient et Asie, sur la célébration de « la culture et de l’héritage riche et divers du Maroc ». « Il s’agit d’investir dans notre équipe locale, qui est immergée dans l’art et le répertoire locaux », précise-t-il. De son côté, le nouveau directeur général du Groupe au Maroc et en Afrique du Nord, Sylvain Mahy, révèle être entouré de cette équipe qui a «la direction créative d’Universal Music, sur le repérage de nouveaux talents et la signature des artistes». Et ce n’est pas tout ! «C’est là où je pense que nous allons faire la différence d’Universal Music sur l’accompagnement», avance-t-il en rappelant entre-temps le ralentissement occasionné par la Covid après le lancement en 2020 des bureaux du Groupe dans la région. D’après lui, cette signature d’artistes en direct est le «cœur du métier» du Groupe. Elle a déjà commencé depuis environ six mois. «Nous avons déjà signé une dizaine d’artistes en direct. On se concentre sur des émergents. Les plus établis sont également prévus pour le futur. Nous avons aussi des projets de partenariat avec des sociétés de production locales », ajoute-t-il. Par l’occasion, il cite des artistes signés comme Igid, Kawtar et Lord Mehdi. L’objectif ultime étant d’avoir un mécanisme de distribution, un projet artistique, des partenariats et un accompagnement sur le terrain. «Universal a des licences avec des plates formes de distribution en streaming. J’aimerais bien aussi un développement de ces artistes au niveau continental», s’exprime-t-il.
A son tour, Patrick Boulos, CEO pour la région Mena, abonde dans le même sens. « Le temps est venu pour nous de démarrer à nouveau un projet qui nous tient à cœur», exalte-t-il en mettant en avant une offre «d’orientation musicale». «Au-delà des bureaux, le but c’est l’accompagnement artistique sur un marché que nous pensons extrêmement porteur en matière de valeur et de culture locale et l’enrichissement autour de la musique». Pour lui, tous les genres (chaabi, gnaoua ou pop) sont soit nouveaux pour le Groupe ou le monde soit enrichissants. Mieux encore, il ressort la protection intellectuelle. «Nous souhaiterions essayer d’avoir un apport en travaillant avec les pouvoirs publics locaux, les sociétés de gestion collective de droit local pour pouvoir faire en sorte que l’environnement de la rémunération artistique puisse évoluer en faveur de l’artiste.
