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Wael Jassar, chanteur libanais «Je serai bientôt présent à Casablanca et Marrakech …»

© D.R

Confidential Nights
Le coup d’envoi de «Confidential Nights» a été donné le week-end dernier du nord du Maroc. Ce concept qui allie musique et évasion a été l’occasion pour le public marocain de renouer avec les grandes pointures de la scène marocaine et arabe.

Une occasion également pour créer des espaces de rencontres et d’échanges entre les artistes nationaux et internationaux. Pour cette première édition qui a eu lieu les 26 et 27 mai dans l’un des prestigieux établissements hôteliers de Cabo Negro (Tétouan), le choix s’est porté sur la star libanaise Wael Jassar et l’icône de l’art de l’Aita marocain Hajib. «Le concept Confidential Nights a pour vocation de promouvoir le tourisme interne en proposant une offre voyage qui mixe entre le divertissement et l’art. C’est une invitation aux fervents de l’art de venir découvrir les différents spots touristiques du Royaume et ce dans une ambiance conviviale et familiale», explique à ALM Bouchaib Rzane, co-organisateur de l’événement.

Après le succès de cette première édition qui a été marquée par une forte affluence d’un public issu de toutes les régions du Maroc, les organisateurs ambitionnent de renouveler le concept prochainement et ce dans un nouveau bassin touristique du Royaume. « Nous ambitionnons d’organiser chaque année trois à quatre concerts dans différentes régions du Royaume. Le prochain rendez-vous sera donné à Marrakech et probablement Agadir alliant un artiste du Golfe et un autre du Maroc », souligne M. Rzane. Capitalisant sur ce succès, les organisateurs se montrent prêts à collaborer avec d’autres institutions, notamment l’Office national marocain du tourisme, en vue d’enrichir ce concept de «Music and Travel». Dans les coulisses de cet événement, ALM a croisé la star libanaise qui nous a accordé en toute sympathie cet entretien.

Propos recueillis par Kawtar Tali

ALM : Vous venez d’animer la première nuit des «Confidentials Nights». Que pouvez-vous nous dire sur cet événement ?
Wael Jassar : C’est un immense honneur pour moi d’être présent aujourd’hui à Tétouan. Il faut dire que je reviens au Maroc après une absence de 6 années. Je suis ravi de rencontrer le public marocain qui m’a beaucoup manqué et de me retrouver de nouveau parmi ma deuxième famille. Ici, je me sens chez moi. Je remercie de tout mon cœur les personnes qui sont venues prendre part aux Confidentials Nights. Le concert a été vraiment réussi. Il y avait une grande interaction avec le public lors du spectacle. Tout ce que je peux dire c’est que la soirée a été superbe.

Après ces retrouvailles, y a-t-il des dates prévues pour d’éventuels spectacles au Maroc ?
J’ai reçu quelques propositions. Si Dieu le veut, je serai bientôt présent à Casablanca, Marrakech et plusieurs villes du Maroc. Les négociations sont en cours pour discuter des détails et fixer les dates.

Vous avez subi dernièrement un malaise. Comment se portez-vous aujourd’hui ? Et comment la conjoncture globale de la région a impacté votre activité et vos choix artistiques ?
Grâce à Dieu, les choses sont rentrées dans l’ordre. Je suis fait pour être sur scène et pour mon public. Je suis convaincu que ma mission dans la vie est d’égayer les gens et de les rendre heureux. C’est ce contact avec le public qui me fait oublier les moments difficiles par lesquels je pourrais passer. La rencontre avec mes fans dissipe tous les maux. Cela me ressource et me rend heureux. En gros ce fut une étape difficile, et grâce à Dieu j’ai pu la surmonter.

Que concocte Wael Jassar de nouveau pour ses fans ?
J’ai un single fin prêt qui sera bientôt lancé. Il est intitulé « Fi Had Bihebini » (quelqu’un m’aime). La chanson parle des sentiments de sécurité et de l’appui mutuel dans une relation amoureuse (Il la fredonne).

Plusieurs artistes penchent actuellement vers les duos, voire les trios. Seriez-vous intéressé par ce genre de collaboration ?
Franchement, cela ne m’intéresse pas vraiment. Si jamais on me le propose je ne vais pas refuser mais plutôt je ne serai pas très preneur.

On remarque que vous optez plus pour le dialecte égyptien. Quelle place occupe la chanson libanaise dans votre répertoire ?
Il faut dire que mes débuts étaient en chanson égyptienne mais cela ne compromet pas mon identité libanaise. Je varie tant que je peux mon répertoire en jonglant entre dialecte égyptien, libanais et même le dialecte du Golfe. J’espère pouvoir chanter un jour en marocain. Cela serait un honneur pour moi. Il faudrait juste que je puisse bien maîtriser le dialecte. Votre parler est un peu difficile « Laknetkoum s3iba bezzaf » (rires).

Un dernier mot pour la fin…
Je remercie le public marocain pour son chaleureux accueil. J’espère pouvoir le revoir bientôt.

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