Culture

Zaïna finaliste au prix Saint Exupéry

Finaliste au prix Saint Exupery en France, prix de la francophonie, ce roman des éditions Yomad est un livre marocain qui a fini par franchir les frontières et s’inscrire dans une relation Sud-Nord. Avec 3000 exemplaires vendus, la première édition de ce roman est déjà épuisée. «Il marche bien dans les écoles privées en tant que support de lecture suivie», nous confie Nadia Essalmi, l’éditrice de Yomad, au comble de la satisfaction. C’est un livre très documenté sur le Maroc, nos traditions, nos paysages, nos vêtements. Charlotte Bousquet, l’auteur de «Zaïna et le fils du vent» vient régulièrement faire des randonnées à cheval dans le Moyen Atlas. Elle a été fascinée par la beauté de cette région et en a fait la toile de fond de son roman. «Charlotte a un regard étranger, elle relève des éléments auxquels nous ne prêtons pas attention. En même temps elle porte un amour profond pour notre pays et pour ses habitants qu’elle raconte de manière irréprochable» poursuit Nadia Essalmi, «Zaïna et le fils du vent» est aussi un livre pour la jeune communauté maghrébine en France et dans les pays francophones. Ce roman pour les 9-12 ans a été illustré par Saïd Oumouloud, un étudiant de vingt- sept ans à Art Com en Design et communication à Rabat, infographiste multimédia. Ce n’est pas un illustrateur professionnel à proprement parler. «J’ai eu un grand plaisir à exécuter ce travail, nous explique-t-il, ému par la nouvelle. Je rêvais de pouvoir le faire parce que j’aime traduire les mots en images. Je faisais des illustrations pour un quotidien. Nadia m’a contacté par l’intermédiaire d’une étudiante avec moi à l’école. Elle a examiné mes dessins et après un essai, j’ai pu illustrer ce roman». «Zaïna et le fils du vent» est le récit d’une amitié entre une petite fille moitié berbère, moitié française qui ne connaît que les plateaux du Moyen-Atlas. Cette jeune bergère passe le plus clair de son temps à garder des moutons. Un jour, son oncle ramène avec lui un étalon gris sauvage et indomptable du nom d’Orage. Le destin de la fillette bascule après cette rencontre. Pour la première fois de sa vie, elle a un ami. «Il ne correspondait pas au cheval de ses rêves parce qu’il la faisait penser, par son comportement, aux hommes du bled qui étaient fiers, orgueilleux, bornés et violents. Mais en même temps, elle avait le sentiment confus que si elle arrivait à s’en faire un ami, jamais il ne lui ferait du mal, qu’il la protégerait.» (extrait de «Zaïna et le fils du vent» page 17, éditions Yomad, 43dh).

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