Economie

12 groupes électrogènes pour la Samir

Le 25 novembre 2002. Une date désormais tristement célèbre où la Samir a été ravagée par un incendie. Le bilan est des plus lourds : deux morts et des dégâts importants, évalués à 1,5 milliard de DH, que seuls le temps et un travail de fonds et d’urgence sauront faire oublier. Dans l’attente de la mise en place de la solution ONE en cours de réalisation, l’unique raffinerie que compte le pays a importé, le 8 décembre, 12 groupes de production d’électricité pour disposer de l’énergie nécessaire. Les efforts déployés permettront à la SAMIR, de procéder, le 15 décembre 2002, à la reprise des livraisons par camions à partir des stocks de la raffinerie de Mohammedia et au démarrage, le 15 janvier 2003, de l’unité de production n°1.
Le démarrage de l’unité de production n° 2 et la remise en service des autres installations se fera progressivement, au cours de l’année 2003. La Samir assurera pourra ainsi, et dès le 15 janvier prochain, assurer 60 % de sa capacité de production normale, couvrant entre 50 et 100 % selon les produits. Les opérations d’importation du déficit ont commencé à être organisées, sous l’autorité des pouvoirs publics, étant entendu que la logistique de réception et de stockage de la SAMIR lui permet d’assurer la totalité de ses importations, selon la société.
Après le sinistre, des structures ad-hoc ont été mises en place, avec le concours d’experts internationaux, afin d’arrêter et de mettre en oeuvre un plan d’actions pour remettre en activité les installations touchées seulement par les inondations, améliorer et accélérer le rythme des livraisons à partir des stocks existants et remettre en état toutes les installations touchées par le sinistre en vue de redémarrer l’activité de la raffinerie.
La Samir continue à approvisionner le marché national, à partir de sa raffinerie de Sidi Kacem et de ses dépôts de Mohammédia. De même, la société a lancé l’importation du gasoil et jet, en plus des importations en cours. La SAMIR précise que l’impact du sinistre sur les comptes de la société ne peut à l’heure actuelle faire l’objet d’une estimation fiable, les travaux d’expertise et d’évaluation entamés dès le lendemain du sinistre, n’étant pas encore achevés.
La SAMIR affirme bénéficier d’une couverture d’assurance très large, dans le cadre d’un contrat dit «Tous Risques sauf» , garantissant l’indemnisation intégrale des dommages matériels subis, et rappelle que la vitesse et l’importance de l’arrivage des eaux ont entraîné le débordement du bassin des eaux résiduaires, provoquant ainsi le feu, par la mise en contact des nappes d’hydrocarbures flottant en surface avec les installations dont la température n’avait pas encore suffisamment baissé, le refroidissement des unités après arrêt nécessitant un minimum de 24 heures.

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