Economie

1er trimestre 2014: Les perspectives de croissance seraient moins favorables qu’en 2013

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La croissance économique devrait évoluer à un rythme « relativement plus modeste » au 1er trimestre 2014, en ligne avec le retrait des activités agricoles attendu après une année 2013 particulièrement favorable, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).

Les perspectives de croissance pour le 1er trimestre 2014 seraient, dans l’ensemble, moins favorables qu’une année auparavant, a précisé le HCP dans sa note de conjoncture pour le mois de janvier, publiée jeudi sur son portail électronique.

La faiblesse des précipitations, qui a marqué le démarrage de la campagne agricole 2013-2104, aurait entraîné une réduction des superficies emblavées des cultures précoces.

Les performances de la production végétale seraient, ainsi, en dessous de celles réalisées au cours de la campagne précédente. Globalement, et sous l’hypothèse de conditions climatiques hivernales plus favorables, la valeur ajoutée agricole afficherait une baisse d’environ 3,9 % au premier trimestre 2014.

En revanche, les activités hors agriculture devraient bénéficier d’une hausse de 4,5 % du commerce mondial et d’une amélioration de l’environnement international, notamment de la zone euro, principal partenaire du Maroc.

Dans ce contexte, la demande mondiale adressée au Maroc retrouverait un rythme relativement soutenu avoisinant les 5 %, en glissement annuel, et profiterait, particulièrement, aux produits hors phosphate.

La production minière, quant à elle, continuerait de profiter de la demande locale, grâce au raffermissement des activités des industries de transformation, explique la note, relevant que sa valeur ajoutée devrait, ainsi, croître de 2,2 %, en glissement annuel.

Cette tendance marquerait également les activités énergétiques, pour lesquels une progression de 4,4% serait prévue, grâce à un retour de la dynamique de la production d’électricité.

La contribution de la demande intérieure à la croissance globale serait, cependant, moins favorable qu’une année auparavant. La consommation domestique ralentirait sous l’effet d’une baisse des revenus ruraux et d’un repli de l’offre de produits agricoles.

Parallèlement, l’investissement, notamment en travaux publics, poursuivrait son ralentissement et celui du secteur industriel progresserait à un rythme modéré et régulier.

Globalement, sous l’hypothèse d’une campagne céréalière en dessous de la moyenne et d’un redressement d’environ 3,2 % des activités hors agriculture, le rythme de croissance économique nationale devrait reculer, au premier trimestre 2014, pour se situer à près de 2,3 %, en glissement annuel, contre 3,8 % une année auparavant.

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