Economie

2004, une grande année pour la BMCE

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A l’instar de la plupart des grandes entreprises, la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE) vient de publier le rapport annuel relatif à son activité durant l’année 2004. Un document très étoffé, qui témoigne de la bonne santé financière de ladite banque. En effet, on y retrouve les performances qui avaient été annoncées au lendemain du Conseil d’administration de la BMCE, tenu le 11 mars dernier.
En plein essor, le résultat net réalisé en 2004  a atteint 505,7 millions de Dhs, soit une hausse de 24 % par rapport à l’année 2003 (407,8 millions de Dhs). La progression de 32 % du résultat net avant impôts et les 9,5 % de croissance du produit net bancaire (2,4 milliards de Dhs), sont d’autres chiffres qui illustrent parfaitement la tendance positive de cet exercice. Encore plus marquée, la hausse du résultat consolidé s’est établie à + 66% avec 702 millions de Dhs. Preuve que la stratégie arrêtée par la BMCE et visant une plus forte implication dans la bancarisation a porté ses fruits, les dépôts de la clientèle ont atteint 53,3 milliards de Dhs, soit une hausse de 12,6 % et un gain de part de marché de 16,5 %. De plus, le volume des crédits accordés à la clientèle s’est élevé en 2004 à quelque 26,4 milliards de Dhs, soit une hausse de 8 % par rapport à 2003. Pour sa part, son total bilan s’est accru de 11,5 % dépassant ainsi les 64 milliards de Dhs.
Le rapport annuel fraîchement publié, indique que ces performances sont imputables aux contributions significatives de certaines filiales spécialisées telles que BMCE Capital Bourse, Maghrébail ou encore la Banque de développement du Mali. Pour le président-directeur général de la BMCE, Othman Benjelloun, «ces réalisations ont été enregistrées, hormis la situation concurrentielle du marché, dans un contexte où la Banque a conduit de front plusieurs chantiers structurants».
D’ailleurs, dans un courrier adressé aux actionnaires de l’établissement financier qu’il préside, M. Benjelloun précise que durant ce même exercice (2004), la BMCE a consenti d’importants investissements, tant en moyens humains que sur les plans technologique et logistique. Objectif : concrétiser un projet d’entreprise baptisé «Cap Client». Il s’agit d’un vaste chantier stratégique initié en 2003 et prévoyant, notamment, une réorganisation commerciale complète du réseau, le renforcement de cette division (commerciale), ainsi que l’introduction de nouvelles pratiques managériales et commerciales.
Dans le même sillage, le rapport annuel de la BMCE dresse un tableau idyllique des différentes ressources, compétences et chances dont celle-ci dispose. Présente dans huit pays, à travers trois continents, la BMCE dénombre plus d’un million de comptes actifs. Ladite institution bancaire peut aussi se vanter d’être la première banque marocaine à être cotée à la Bourse de Londres, et ce, à travers son action GDR (Global Depositary Receipt). Cela, alors qu’au Maroc, action BMCE est toujours une valeur-phare du marché, comptant parmi les plus importantes capitalisations de la Bourse de Casablanca.
En termes de cessions et de rachats, l’année 2004 a été particulièrement marquée par l’acquisition de 10 % du capital de BMCE Bank par la banque française Crédit industriel et commercial (CIC), ainsi que la participation de «Morgan Stanley Investment Management» à hauteur de 3 % dans le capital de ladite banque. Parallèlement, la BMCE s’est permis de réaliser une prise de participation de 25 % dans le capital d’une banque congolaise. Que de dynamisme, qui plus est, se distingue sur le plan international. En effet, la BMCE a été élue en 2004 et pour la troisième fois, en tant que «Banque de l’Année» par «The Banker», le magazine du groupe «Financial Times». La Banque a aussi été la première entreprise non européenne dans la région à avoir fait l’objet d’un rating social par l’Agence européenne de notation sociale «VIGEO».
En somme, et comme le précise si bien le rapport annuel de la BMCE, «l’année 2004 a été une Grande Année pour la Banque». Quant au restant de 2005, il est question de poursuivre la stratégie de diversification géographique et par produit, tout en continuant le processus de développement de l’activité relative aux Marocains résidant à l’étranger.

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