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3ème conférence annuelle du guichet unique PortNet : Un bilan réconfortant

© D.R

2018 doit être l’année de la dématérialisation totale des démarches commerciales

La 3ème conférence annuelle du guichet unique PortNet, organisée mardi à Rabat, est celle de la félicitation des réalisations du bilan de ce guichet ainsi que du lancement de défis. Ce bilan est, en fait, « réconfortant » aux yeux d’Abdelkader Amara qui conduit des chiffres.

Quelques données chiffrées

Comme le précise le ministre de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, le guichet unique offre ses services dématérialisés à plus de 33.632 usagers sur le territoire national et compte à son actif plus de 29.156 clients.

Aussi, PortNet allie 100 opérateurs. Par l’occasion, M. Amara rappelle que ce guichet a connu des faits marquants, notamment la dématérialisation des titres d’importation et la généralisation de cette action à d’autres opérateurs commerciaux. Dans ce sens, le ministre indique : «Nous avons constaté une nouvelle dynamique qui s’installe dans l’écosystème économique par rapport au commerce extérieur».

Une plate-forme sécurisée chez PortNet

Outre ce bilan, PortNet s’est, selon Nadia Laraki, présidente de son conseil d’administration, dotée d’une nouvelle infrastructure. Celle-ci permet, d’après ses dires, à PortNet «d’assurer des communications fiables et sécurisées».

De plus, ce guichet a mis, selon Mme Laraki, également DG de l’Agence nationale des ports, la compétitivité au centre de sa stratégie. D’ailleurs, l’événement s’est tenu sous le thème «Guichet unique virtuel, défis et opportunités pour la compétitivité des opérateurs économiques».

1ère sortie de Nabyl Lakhdar

Pour sa part, le DG de l’Administration des douanes et des impôts indirects, qui s’appuie sur l’expérience de cette direction, indique que malgré la dématérialisation de la quasi-totalité du système de celle-ci, beaucoup de chemin reste à faire. «Nous ne sommes pas encore à zéro papier», estime M. Lakhdar qui est à sa première sortie médiatique. Pour lui, les procédures dématérialisées sont plus sûres que le papier. «Il suffit d’oser», enchaîne-t-il. Le DG estime également que l’avènement de l’agence en charge du numérique est une opportunité.

L’intervenant relève de plus 4 défis. Il s’agit respectivement du challenge technologique, de celui de la conduite du changement; la transformation digitale étant une aubaine à ses yeux. Les 3ème et 4ème défis étant la continuité de l’activité et la gouvernance. «2018 doit être l’année de la dématérialisation totale des démarches commerciales», ajoute-t-il.

De la nécessité d’équiper les ports en scanners

Egalement de la partie, le président de l’Association marocaine des exportateurs, Hassan Sentissi El Idrissi, s’exprime, pour sa part, sur les besoins de cette structure. A ce propos, il est question, d’après lui, de poursuivre l’amélioration de ce guichet. Il faut aussi accompagner le processus de simplification des procédures qui est, à ses yeux, une nécessité. «Il faut que les ports soient équipés en scanners permettant de détecter les produits périssables», enchaîne M. Sentissi. Quant à Isidore Bihiya, invité d’honneur à l’événement et président de l’Alliance africaine pour le commerce électronique, il se félicite de la capacité de PortNet de s’imposer dans le continent. «Pour l’alliance, le numérique est une opportunité historique pour l’Afrique», poursuit-il.

La 3ème conférence annuelle du guichet unique PortNet, organisée mardi à Rabat, est celle de la félicitation des réalisations du bilan de ce guichet ainsi que du lancement de défis. Ce bilan est, en fait, « réconfortant » aux yeux d’Abdelkader Amara qui conduit des chiffres.

Quelques données

chiffrées

Comme le précise le ministre de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, le guichet unique offre ses services dématérialisés à plus de 33.632 usagers sur le territoire national et compte à son actif plus de 29.156 clients.

Aussi, PortNet allie 100 opérateurs. Par l’occasion, M. Amara rappelle que ce guichet a connu des faits marquants, notamment la dématérialisation des titres d’importation et la généralisation de cette action à d’autres opérateurs commerciaux. Dans ce sens, le ministre indique : «Nous avons constaté une nouvelle dynamique qui s’installe dans l’écosystème économique par rapport au commerce extérieur».

Une plate-forme

sécurisée chez PortNet

Outre ce bilan, PortNet s’est, selon Nadia Laraki, présidente de son conseil d’administration, dotée d’une nouvelle infrastructure. Celle-ci permet, d’après ses dires, à PortNet «d’assurer des communications fiables et sécurisées».

De plus, ce guichet a mis, selon Mme Laraki, également DG de l’Agence nationale des ports, la compétitivité au centre de sa stratégie. D’ailleurs, l’événement s’est tenu sous le thème «Guichet unique virtuel, défis et opportunités pour la compétitivité des opérateurs économiques».

1ère sortie de Nabyl Lakhdar

Pour sa part, le DG de l’Administration des douanes et des impôts indirects, qui s’appuie sur l’expérience de cette direction, indique que malgré la dématérialisation de la quasi-totalité du système de celle-ci, beaucoup de chemin reste à faire. «Nous ne sommes pas encore à zéro papier», estime M. Lakhdar qui est à sa première sortie médiatique. Pour lui, les procédures dématérialisées sont plus sûres que le papier. «Il suffit d’oser», enchaîne-t-il. Le DG estime également que l’avènement de l’agence en charge du numérique est une opportunité.

L’intervenant relève de plus 4 défis. Il s’agit respectivement du challenge technologique, de celui de la conduite du changement; la transformation digitale étant une aubaine à ses yeux. Les 3ème et 4ème défis étant la continuité de l’activité et la gouvernance. «2018 doit être l’année de la dématérialisation totale des démarches commerciales», ajoute-t-il.

De la nécessité d’équiper les ports en scanners

Egalement de la partie, le président de l’Association marocaine des exportateurs, Hassan Sentissi El Idrissi, s’exprime, pour sa part, sur les besoins de cette structure. A ce propos, il est question, d’après lui, de poursuivre l’amélioration de ce guichet. Il faut aussi accompagner le processus de simplification des procédures qui est, à ses yeux, une nécessité. «Il faut que les ports soient équipés en scanners permettant de détecter les produits périssables», enchaîne M. Sentissi. Quant à Isidore Bihiya, invité d’honneur à l’événement et président de l’Alliance africaine pour le commerce électronique, il se félicite de la capacité de PortNet de s’imposer dans le continent. «Pour l’alliance, le numérique est une opportunité historique pour l’Afrique», poursuit-il.

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