La Communauté européenne ne cesse d’afficher son engagement en faveur de l’enseignement au Maroc. D’abord a eu lieu l’annonce, non encore officielle, d’aide de la coopération française, d’un montant de 6 millions d’euros, pour améliorer la qualité de l’enseignement fondamental au Maroc. Ensuite la décision prise par le Conseil de l’Union européenne vient, mais cette fois en accompagnant son action d’un grand tapage médiatique, de débloquer un budget de 8 millions d’euros, distribué équitablement entre 2003 et 2004. Son objectif est de soutenir la coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur.
Selon un communiqué de la Commission européenne, «ce fonds vise contribuer à la réalisation des objectifs-clés de la déclaration de Barcelone, à savoir, développer les ressources humaines, favoriser la compréhension entre les cultures et le rapprochement des peuples de la région euro-méditerranéenne et mettre en place des sociétés libres et florissantes».
La décision d’étendre le programme Tempus III au Maroc ne date pas de très longtemps. Ce n’est qu’au mois de juin dernier qu’une telle résolution fut entérinée en faveur outre du Maroc, de l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte, la Jordanie, la Palestine, la Syrie et du Liban. Soit douze ans après le lancement de la première phase du programme Tempus, initialement conçu pour a été lancée en 1990 pour répondre aux besoins de réforme de l’enseignement supérieur dans les pays d’Europe centrale et orientale à la suite de la chute du mur de Berlin en 1989. Depuis lors, de nouvelles phases se sont succédé, donnant au programme une dimension universelle.