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A l’étude : Deux téléphériques en projet à Beni Mellal

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Cette région se trouve au cœur des plans d’actions de la SMIT puisqu’elle constitue l’un des clusters phares de la filière «Nature, Trekking & Hiking».

Sites : La Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT) planche sur la réalisation d’une étude de faisabilité de deux modes de transport touristique par câble au niveau de la région Beni Mellal-Khénifra. Le premier projet reliera le site de la cascade d’Ouzoud au site qui accueillera le futur projet Dinoparc alors que le deuxième projet connectera le Parc Ain Asserdoun au sommet de Tassemit. Les détails.

La SMIT se penche sur un projet de transport touristique par câble connectant plusieurs sites touristiques dans la région de Béni Mellal-Khénifra. Le premier prévoit de relier le site de la cascade d’Ouzoud au site qui accueillera le futur projet Dinoparc alors que le deuxième projet connectera le Parc Ain Asserdoun au sommet de Tassemit offrant, comme l’explique la SMIT, une vue panoramique sur la ville de Beni Mellal et la plaine de Tadla. Une étude de faisabilité a été lancée dans ce sens. Celle-ci vise, selon la même source, à définir l’opportunité de développer ces modes de transport touristique par câble pour chacun des deux sites, d’analyser en détail leur faisabilité technique et financière, de réaliser les études conceptuelles, ainsi que de mesurer leur impact touristique, social et environnemental.

Pour ce faire, la SMIT cherche à sélectionner une société pour la réalisation de cette étude. «La région de Beni Mellal-Khénifra se distingue par la diversité de ses ressources naturelles et culturelles, ainsi que par ses nombreux atouts susceptibles d’augmenter sa capacité attractive en matière de tourisme particulièrement de nature et de montagne. En effet, l’étendue et la diversité de ses massifs montagneux, sa richesse paléontologique, ses reliefs et zones forestières constituent des milieux propices au développement du tourisme de nature sportif, de niche et d’aventure», explique la SMIT notant que la nouvelle feuille de route du secteur du tourisme a ainsi placé cette région au cœur de ses plans d’actions, puisqu’elle constitue l’un des clusters phares de la filière «Nature, Trekking & Hiking».

Comme le relève la même source, l’objectif de cette filière consiste à développer des expériences structurées de tourisme vert en mettant en valeur le capital naturel du Royaume ancrées dans une démarche transverse de tourisme durable. «Dans cette optique, différents programmes ont été convenus et initiés de concert avec les pouvoirs publics pour valoriser les traits de la région et la structuration de l’écosystème nature, en se basant sur les principes de mise en réseau, de thématisation et de mise en tourisme de l’ensemble des composantes naturelles et patrimoniales identifiées au niveau de la région», indique la même source notant qu’ils deviendront des emblèmes attractifs pour les touristes, des moyens de déplacement durable et rapide et des fils conducteurs entre des sites touristiques plébiscités par les visiteurs. Dans cette perspective, il s’agira d’analyser le marché touristique à travers, entre autres, l’offre et la demande, ainsi que les estimations des flux potentiels au niveau des deux zones concernées par ladite étude.

Il est également question d’analyser les modes de transport touristique par câble en milieu rural à travers un inventaire des modes téléportés aériens, ou encore l’analyse des contraintes et atouts présentés par chaque mode.

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