Economie

A table au Scalini du Hilton Rabat

© D.R

C’est incontestablement, l’une des surprises d’été que le Hilton Rabat réservait à ses afficianodos. L’établissement propose plusieurs animations durant cette période avec la gastronomie comme fonds de commerce. Décors somptueux, goûts, surprises. La Terraza reçoit chaque jeudi soir. Les vendredis, c’est le karaoké, et d’ici au 13 août, les soirées surprises s’enchaîneront dans les jardins de l’hôtel avant de céder la place aux soirées marocaines. Mais en attendant, le Hilton Rabat s’est réconcilié avec le sympathique neuvième art. Sans gastronomie, dit-on communément, pas d’hôtel qui tienne.
Les six restaurants offrent le meilleur de la gastronomie française et italienne, les buffets méditerranéens, les spécialités marocaines dans une ambiance typiquement orientale. Le terme «cuisine méditerranéenne», si usité de nos jours, prend toute sa signification pour peu que l’on donne à cette gastronomie le cadre et les ingrédients nécerssaires.
La table Scalini tout juste au bord de la toute nouvelle piscine éclairée, chauffée, avec la dernière technologie, est un nouveau concept initié par le directeur général de l’établissement. Pas d’animation, pas de bruits vains, toute la valeur du produit est dans l’assiette, le service, le décors. Cela change de ces bruyantes enseignes qui misent plus sur l’animation que le talent de leur chef. En bon chef d’orchestre, Olivier de Kermel, à la tête de Hilton depuis une année révolue, a voulu faire de l’endroit un hâvre de paix. Il faut bien qu’il y ait un coin de repos et de simplicité pour apprécier cette cuisine méditerranéenne.
Avec un chef qui sait rester discret et qui depuis le lancement du produit, le 10 juin, innove tous les soirs, la réputation du Scalini a gagné le tout Rabat des gourmets en un temps record. Réserver n’est pas de trop pour s’y rendre. Ce sera ainsi jusqu’à la fin septembre. La cuisine de Cyril Arrouard se déguste dans le cadre enchanteur des jardins andalous de l’hôtel, dans la douceur des nuits d’été de la capitale, avec une assiette raffinée. Ce soir-là, au menu, Carpacio de lotte aux Cépes accompagné d’un filet d’huile d’olive (nous sommes bien en Méditerranée) et quelques cristaux de fleur de sel, tartines d’olives vertes. Pas de fausses notes, ni dans le service, avec des garçons alertes et bien en jambes,qui connaissent leur boulot et qui n’en rajoutent pas, et des assiettes où le goût se le dispute à la décoration poussée dans le raffinement et la finesse. Une belle entrée en la matière pour certains des convives qui découvraient pour la première fois les subtilités du chef et son sens artistique. L’Espadon saisi à brun, «mignonnette », ainsi que les tatins de tomates à la menthe poivrée et la petite salade d’herbes fraîches ont recueilli ce soir-là le plus de suffrage. L’atterrissage fut correct sans plus, en toute fraîcheur de fruits et sorbet de notre temps. Et le départ, tout aussi simple, avec un beau sourire d’au revoir de la part des maîtres du lieu qui a tenu à bichonner ses convives jusqu’à la porte. A revoir certainement.

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