Economie

Accompagnement des écosystèmes: Attijariwafa bank s’engage

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C’est ainsi qu’une nouvelle fois le groupe bancaire se positionne au cœur d’une stratégie gouvernementale pour en devenir partie prenante. À ce titre, Attijariwafa bank a dévoilé lors d’une conférence de presse, tenue hier, lundi 22 décembre, à Casablanca, sa toute nouvelle offre d’accompagnement des écosystèmes (encadré).

«Nous constatons une mobilisation de toutes les parties prenantes autour du plan d’accélération industrielle lancé en avril dernier. Nous ne pouvons donc rester de simples observateur alors que le secteur bancaire est l’un des acteurs majeurs de cette stratégie gouvernementale», a expliqué Mohamed El Kettani, président-directeur général du Groupe Attijariwafa bank, dans son intervention. Et de poursuivre: «nous allons démontrer que les banques ne sont pas frileuses à l’idée d’accorder des crédits au développement économique et qu’elles continueront en toute circonstance à soutenir l’industrie marocaine».

Et c’est justement cette volonté qui a animé la nouvelle offre de la banque. «L’offre Attijariwafa bank d’accompagnement des écosystèmes est construite autour de conventions avec les principaux donneurs d’ordre du Royaume. Une synergie qui ne peut s’opérer qu’à travers un engagement profond des différentes parties prenantes», a expliqué M. El Kettani. Un engagement qui s’est concrétisé par la signature de quatre conventions avec des opérateurs de premier plan.

En effet, OCP, Holcim, Cosumar et ONEE viennent de signer des conventions de partenariat pour mettre en place un dispositif de soutien et d’accompagnement aux TPME œuvrant dans des écosystèmes. Pour sa part, Hassan Bertal, directeur général adjoint en charge du marché de l’entreprise au sein du Groupe Attijariwafa bank, a expliqué que les conventions sont construites autour de quatre leviers principaux. Le premier concerne le financement des investissements des fournisseurs dans les écosystèmes par le biais de mécanismes spécifiques, à savoir crédit macharii industrie, crédit macharii effinergie et leasing industrie. Le second levier est relatif au financement des besoins de fonctionnement des fournisseurs et la prise en charge des règlements intra-écosystème avec le préfinancement des marchés, les avances sur factures, le factoring et le confirming.

Vient ensuite la mise en relation entre donneurs d’ordre et les entreprises. Il s’agit d’une opération de sensibilisation à travers des tournées régionales menées avec les donneurs d’ordres en faveur des TPME.

Ces tournées seront dédiées à la présentation des procédures d’octroi et de gestion des marchés du donneur d’ordre, la présentation des outils et des plates-formes de mise en relation disponibles, la présentation des outils de financement par le Groupe Attijariwafa bank, la présentation des opportunités et programmes d’investissement en cours et la formation aux bonnes pratiques de référencement et de soumissionnement aux marchés. Enfin, le dernier levier est relatif à la prise en charge de l’ensemble des besoins des entreprises dans les écosystèmes.

Qu’est-ce que les «écosystèmes»?
 

Le plan d’accélération industrielle, lancé le 2 avril dernier, a appelé à orienter le tissu industriel autour d’écosystèmes productifs. Un processus qui est censé avoir un effet démultiplicateur de création d’emploi et de valeur. Ainsi, un opérateur aéronautique qui veut investir pour créer 40 emplois peut en s’organisant en écosystème avec d’autres transformer son projet pour générer 400 emplois avec la perspective de 2.000 emplois. En gros, le processus consiste à intégrer autour de donneurs d’ordre des fournisseurs travaillant en coopération.

L’idée est de faire collaborer des entreprises en sous-systèmes rendus indispensables à leur donneur d’ordre. Cette structuration accroît la création de valeur à tout niveau. Plus techniquement, l’entreprise se défait d’un pan de son activité pour s’appuyer sur ses fournisseurs. Cela lui permet de récupérer une compétitivité qui lui donnera accès à des marchés nouveaux et globalement, elle créera de l’emploi. Aussi, elle se concentrera plus sur la technologie plutôt que sur l’assemblage de milliers de petites pièces. C’est là une réelle tendance mondiale sur laquelle il faut surfer.

 

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