Le non-renouvellement de M. Espalioux à la présidence du directoire "est désormais certain" et "le processus de désignation de son successeur est lancé", affirme le quotidien français Les Echos dans son édition de lundi, à la suite d’informations parues la semaine dernière dans l’hebdomadaire Le Point.
Jean-Marc Espalioux, en poste depuis 1997 et dont le troisième mandat arrive à échéance en janvier 2006, "en a été informé" et le conseil de surveillance "veut une solution rapide", précise le quotidien économique. Sollicité, le groupe Accor indiquait lundi, comme il le fait depuis deux semaines, qu’il n’a "aucun commentaire" à faire. M. Espalioux est actuellement en vacances. Jean-Marc Espalioux avait paru un peu en retrait lors de la dernière assemblée générale des actionnaires du groupe, en mai, face aux deux co-présidents fondateurs, Gérard Pélisson et Paul Dubrule, toujours très présents. Ceux-ci avaient fait état d’un "déficit d’image" de la société, se traduisant par un cours de Bourse jugé inférieur à ce qu’il devrait être selon eux, alors que le groupe vient de franchir le cap des 4.000 hôtels dans le monde.
Semblant un peu sur la défensive, M. Espalioux avait fait valoir qu’Accor a "réalisé un certain nombre d’avancées stratégiques qui renforcent le développement du groupe et donc sa richesse future", dont sa nouvelle politique foncière avec la vente annoncée des murs de dizaines d’hôtels. "Le déficit d’image tient à des causes générales" et "il ne faut pas être trop sévère avec le cours de l’action", avait-il aussi souligné. Selon les informations de presse, M. Espalioux devrait rester à son poste jusqu’à la fin de son mandat, soit la fin de l’année, mais un cabinet spécialisé aurait d’ores et déjà été mandaté pour trouver un successeur.